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5 février 2020 à 20 h 16 min #1033RémiMaître des clés
Mardi 4 février, par Mai : Ce fut un mardi un peu particulier, comme il y en a un tous les ans, car nous avions l’Assemblée Générale de notre association. Aussi, le cours a débuté plus tôt et n’a duré qu’une heure et demie. Et tant pis pour les amateurs, pas de tuishou cette fois-ci. Mais, pour l’occasion, Sabine a amené ses sabliers de couleur (nous n’avons pas tout perdu).
Après des mouvements de rotation du bassin, les mains sur les « hanches » (comme dans la chanson), avec les genoux, sans les genoux puis sans le bassin, donc uniquement avec la taille, nous nous penchons en avant sur l’avant pied (on s’en serait douté !), en arrière puis sur les côtés et ensuite nous tournons à droite puis à gauche.
Sabine nous fait faire une variante de « prendre le tigre dans ses bras et le ramener à la montagne » ce qui donne en chinois « BAO HU GUI SHAN », à savoir, se baisser pas trop bas pour garder le dos le plus droit possible en ramenant les bras mais au lieu de prendre le tigre (qui s’attend à ce qu’on le prenne et qu’il nous lance un regard surpris), croiser les bras au niveau des poignets, remonter devant soi jusqu’au visage et décroiser les poignets en montant les bras en l’air, tout ça en tendant progressivement les jambes ; puis redescendre les bras latéralement paumes vers le haut en pliant les jambes. Et là le tigre s’attend à être pris dans les bras, etc.
Nous reprenons les trois exercices de la grue blanche avec les sabliers (les pieds ne doivent pas être trop écartés pour ces exercices dixit Sabine) : 1) les bras passent alternativement devant et derrière avec passage de l’appui d’une jambe à l’autre ; 2) les bras croisent avec alternativement la main droite puis la gauche devant et remontent latéralement comme les battements d’aile, en descendant trois fois et idem en remontant ; 3) le lancer de corde en avant, un bras après l’autre en passant d’une jambe à l’autre.
Un petit tour de sablier en position d’enracinement, bras détendus, respiration au DAN TIEN, et curieusement, cela nous aide à tenir sans trop de difficultés après, allez, 10 ans de pratique ! Que les débutants se rassurent : même la première année.
Après nous avons enchaîné les treize postures sans respiration, car le vote à mains levée n’a pas été concluant, donc nous avons demandé à Sabine de choisir elle-même.
Pour la fin du cours, Sabine nous a fait travailler l’application de l’exercice 1) de la grue blanche (cela explique ceci). Son but entre autre : nous fait porter notre attention sur la main YIN, celle qui ne fait rien, enfin, c’est ce qu’on pense mais qui est aussi importante et que l’on oublie souvent.
Donc pieds parallèles, le partenaire pousse sous notre clavicule droite ; de notre main gauche, en tournant ver la gauche nous dégageons son bras en l’accompagnant sur le côté gauche et notre main droite qui était derrière (YIN) va venir prendre le coude droit du partenaire ; à ce moment notre bras gauche passe derrière (YIN) puis repasse devant en glissant la main en CAI sous l’aisselle du partenaire en le soulevant, le bassin tournant à droite et le bras droit va derrière (YIN) puis on ramène notre bras droit vers l’avant pour pousser le partenaire à la poitrine. Pas simple mais on y arrive.Après une assemblée générale dense et la réélection du bureau, place aux festivités.
7 février 2020 à 19 h 33 min #1034RémiMaître des clésJeudi 6 février.
Nous commençons par porter notre appui sur l’avant des pieds. Puis sur l’arrière. Puis, alternativement, vers la droite, vers la gauche, en nous appuyant sur le bord des pieds. Ensuite, nous tournons sur nos appuis, dans un sens, dans l’autre sens : devant, sur le côté, derrière, sur l’autre côté. Après, nous tournons au niveau des genoux, puis, au niveau du bassin. Ensuite, nous tournons le tronc sans bouger le reste du corps, notamment le bassin. Dans un sens, dans l’autre.Après, nous nous secouons, ainsi que nous le faisons souvent.
On lève un bras vers le ciel, on se penche sur le côté opposé. Même chose de l’autre côté, avec l’autre bras levé.
Nous effectuons des rotations des épaules. Dans un sens, dans l’autre.
Nous effectuons quelques flexions avant. Ensuite, nous nous déplaçons, ainsi que nous le faisons très souvent.
On lève les bras devant nous, avec le moins de tension possible. Au bout de quelques minutes, nous allons chercher le tigre pour le ramener à la montagne.
Après, nous effectuons les exercices de la boxe de la grue blanche que nous effectuons de temps en temps.
Puis, nous faisons un exercice à deux. Le partenaire pousse des deux mains en haut de la poitrine et, dans un premier temps, nous recevons la poussée en nous enracinant dans la jambe arrière. A noter que celui qui pousse reste sur sa jambe arrière. Sabine nous rappelle que le poids du corps doit être un peu en avant du pied arrière sinon nous serons en déséquilibre. De même, nous ne devons pas être en « double lourdeur », c’est-à-dire avec le poids du corps réparti sur les deux pieds.
Dans un deuxième temps, c’est le déplacement qui doit se faire en harmonie, le pied du partenaire avance et en même temps, le nôtre recule. Donc, tout est une question de percevoir l’autre. Et là, on peut voir de tout ! Je vous laisse imaginer car ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air. Une petite astuce pour reculer si j’ai bien entendu, faire un léger arrondi avec la jambe qui recule. Ensuite, c’est la personne qui a les mains de son partenaire posées sur elle qui initie le mouvement, qui avance, ses propres mains pouvant être mises sous les coudes du partenaire.
Après les treize postures tous ensemble, nous formons des groupes avec, pour les avancés, le début du 2ème duan jusqu’aux nuages. Sabine nous fait revoir le mouvement qui suit l’aiguille au fond de la mer, assez complexe (mais c’est encore pire de l’autre côté dans le 3ème duan !).
La dernière partie du cours a été consacrée au Neigong.
19 février 2020 à 12 h 18 min #1109MaiParticipantMardi 19 février
Ce sont les vacances et Sabine en profite sûrement quelque part et elle a bien raison. Donc place aux assistants et ce mardi c’est Jean-Luc qui officie. Pas de tuishou aujourd’hui pour moi.
Jean-Luc débute le cours par des exercices de Qi Gong dont l’une des spécialistes de notre forme est Simonette*.Le premier exercice : pieds parallèles un peu écartés ; en pliant les jambes, descendre les bras en les croisant devant à hauteur de poitrine en les remontant puis, en tendant les jambes, les redescendre puis les remonter latéralement en inspirant, poser les mains en les croisant sur la tête et en tendant les jambes en montant sur les demi-pointes, étendre les bras vers le haut, mains toujours croisées et ainsi de suite. Ne pas égarer son bassin qui doit être gentiment aligné si on veut garder l’équilibre.
Le deuxième : les jambes un peu plus écartées ; c’est le tir à l’arc à droite et à gauche : on passe sur la jambe droite, le bras gauche est tendu (on tient l’arc) et le bras droit est plié et la main tire la corde (virtuelle). Attention au coude droit qui ne doit pas être en l’air ni en bas sinon la flèche ne part pas !
Le troisième exercice : c’est l’ours qui regarde à droite et à gauche : jambes un peu écartées, mains posées juste au-dessus des genoux (et pas sur les genoux !) le dos droit et on fait des demi-cercles en tournant le tronc et la tête et le regard vers la droite puis redescendre et remonter vers la gauche. Ça fait bien des demi-cercles ?
Le quatrième exercice : c’est repousser la terre avec la main droite en tendant le bras et le ciel avec la main gauche en tendant le bras, en changeant alternativement, les bras se croisant devant. Serrer les fesses pour ne pas cambrer.
Le cinquième est plus « acrobatique » : jambes un peu écartées, on les plie pour aller poser les mains devant soi parallèlement (pas trop loin de soi sinon on ne pourra plus se redresser ou faire quoi que ce soit d’ailleurs !) et on tend les jambes (ce que l’on peut), ce qui fait soulever le bassin et on regarde derrière soi. On revient en ramenant le bassin vers l’avant surtout+++. Cela fait travailler les quadriceps.
Le sixième ? Non pas aujourd’hui. C’est au tour de Patrick qui nous conduit avec les exercices habituels de notre forme et il fait ça très bien.
Nous faisons les 13 postures ensemble puis trois groupes. Martial pour les 13 postures et le début du premier duan. Jean-Luc pour le 2ème duan et Charlie pour l’enchaînement des deux premiers duans puis le début du 3ème jusqu’au mouvement inversé fatidique juste après l’aiguille au fond de la mer. Je n’ai toujours pas réglé son compte à celui-là mais je ne suis pas la seule.
Et voilà qu’il est 21h30 et nous nous arrêtons définitivement là. Et tout le monde est content de s’arrêter et du cours bien sûr !* Concernant Simonette, j’en dirai plus une autre fois mais d’autres qui la connaissent peuvent s’en charger.
21 février 2020 à 19 h 41 min #1110RémiMaître des clésJeudi 20 février. Ce sont les vacances, il me revient d’animer le cours. J’ai quelques idées, autres que celles que j’avais proposées aux participants du cours que j’avais animé en novembre dernier. Je ne sais pas encore si les participants du jour, ou du soir, en seront contents…
Nous sommes sept. Pour les exercices d’échauffement, je m’inspire très largement de ceux que nous avons faits les deux jeudis précédents. Je propose, en guise d’exercice à deux, celui qui consiste à laisser reposer ses mains dans celles d’un partenaire, car j’ai l’impression qu’il est intéressant pour trouver le relâchement.
Je suis venu avec une consigne, en forme de proposition, pour les enchaînements : être ensemble. Je prends l’analogie du banc de poissons, dans lequel, les poissons, pour former cette sorte d’objet mouvant, cette sorte d’organisme « unique », et ainsi « être ensemble », doivent être attentifs aux mouvements du voisin. Le poisson ne suit pas sa route sans se soucier des autres, car sinon, il risque fort de finir rapidement dans l’estomac d’un prédateur. Ce risque n’existe pas dans le gymnase, mais je propose néanmoins que chacun d’entre nous suive celle ou celui qui, en fonction de notre orientation, ne voit pas ce qui se passe dans son dos (et qui ne peut donc suivre personne). Nous sommes quatre à connaître les treize postures, nous nous positionnons en losange, et, au fur et à mesure de l’exécution de l’enchaînement, j’indique quelle est la personne que nous suivons « comme son ombre » sans jamais la précéder. J’ai l’impression que ça s’est bien passé pour tout le monde…
Pour la proposition suivante, j’avais dû faire une petite préparation en amont. J’ai fait un jeu de cartes des différents mouvements du 1er duan (33 cartes), et, sur une grande feuille de papier, j’ai dessiné des cases, bien plus que 33, mais c’était mieux ainsi. Nous avons rapproché la table, j’y ai mis la grande feuille, en guise de plateau de jeu, et je propose à chacune et chacun de prendre une carte et de la positionner quelque part sur la feuille. L’idée, c’est de reconstituer dans l’ordre les mouvements de l’enchaînement. Nous avons ainsi – ça nous a pris quelques minutes – reconstitué le premier duan. Mais ça n’a pas été si simple, loin s’en faut… Pour ma part, j’ai trouvé que c’était instructif pour chacun, mais ce n’est que mon point de vue… Après cela, nous effectuons, réellement, le premier duan, avec toujours la même consigne : être ensemble. Là encore, j’indique au fur et à mesure de l’enchaînement la personne que nous suivons comme son ombre.
Dans ce contexte inhabituel des vacances, et de ce cours qu’il me revenait d’animer, j’ai proposé aux personnes qui voulaient rester, bien que ne connaissant pas le 2ème duan, qu’elles pouvaient en effet rester. Le deuxième duan peut bien attendre une semaine : nous refaisons les treize postures, avec toujours la même consigne d’être ensemble, puis le premier duan, pour lequel, cette fois-ci, je donne la respiration.
26 février 2020 à 12 h 24 min #1113MaiParticipantMardi 25 février
Les vacances sont terminées mais tout le monde n’est pas rentré et nous sommes 18 avec Sabine qui continue sur sa lancée du Tuishou concernant le Dan Tian et les mouvements dans toutes les directions. A noter qu’il fait toujours aussi froid dans ce gynmase !Pour l’échauffement, nous débutons par la rotation du bassin mains sur les hanches puis la rotation des épaules en arrière l’une après l’autre. Ensuite, nous tournons les épaules d’un coté puis de l’autre sans tourner le thorax, puis en tournant le thorax puis en tournant le bassin puis… il n’y a plus rien à tourner sauf que du coup nous regardons en arrière après avoir tourné la tête! Nous finissons par la rotation des chevilles. Pour l’exercice suivant, nous continuons les rotations : pieds un peu écartés, bras en l’air avec les mains croisés paumes vers le bas : rotation des bras d’un coté puis de l’autre suivie de rotation des épaules, du thorax et du bassin bien sûr !
Nous nous posons quelques instants pour localiser notre Dan Tian et observer notre respiration spontanée. Puis yeux fermés si l’on veut, nous conduisons notre souffle volontairement au Dan Tian sept fois de suite avant de reprendre une respiration normale.Nous reprenons les exercices vus aujourd’hui au Tuishou en particulier celui où nous devons nous asseoir en pliant les hanches, bras en avant. Comme nous ne sommes pas très nombreux, Sabine nous fait faire l’exercice en utilisant les bancs. Dans un premier temps, elle nous fait ressentir nos ischions en allant en avant, arrière et coté. Puis à deux, pieds parallèles, le partenaire nous pousse au niveau des hanches en descendant comme nous et nous devons descendre progressivement jusqu’à ce que nos fesses rencontrent la chaise sans tomber dessus. Le partenaire lui n’a pas de chaise. Et il n’est pas question de retirer notre chaise même si Sabine en démonstration a demandé à François (un nouvel adhérant) de retirer la chaise sans qu’elle s’en aperçoive car elle avait les yeux fermés. Comme je ne suis pas très grande, je suis favorisée avec une chaise haute alors que Matthieu par exemple avec une chaise basse doit se baisser beaucoup plus donc nous échangeons les chaises qui ne sont pas musicales. Après ces exercices, nous nous asseyons tous, pieds parallèles et dos décollés de la chaise (pour les bancs pas de problème !) et nous reprenons la respiration au Dan Tian.
Nous exécutons ensuite les treize postures ensemble avec Sabine qui donne la respiration. A la fin de la première partie du cours, nous enchaînons le 3ème duan jusqu’après les mouvements du 2ème duan à l’envers avec comme repères Jean-Luc et Martial.
Lors de la deuxième partie du cours, nous revoyons avec Sabine la partie du 2ème duan qui se retrouve à l’envers dans le 3ème que nous exécutons à la suite non sans mal.28 février 2020 à 10 h 06 min #1115MaiParticipantJeudi 27 février
Echauffement :
Nous reprenons des mouvements déjà vus et Sabine en rajoute d’autres : rotation du bassin ; mouvements des épaules vers l’arrière ensemble puis l’une après l’autre ; élévation devant nous d’un bras en l’air en levant le coude en dernier, puis en le rabaissant, le coude en premier ; idem de l’autre coté ; les deux bras en l’air, les mains accrochées, paumes vers la terre, on se penche vers l’arrière en serrant les fesses pour ne pas cambrer.
Sabine a mis l’accent sur le Dan Tien : nous nous mettons dans la position du cavalier mais avec les bras arrondis et les coudes un peu abaissés. Nous conduisons le souffle au Dan Tien et prenons conscience (enfin, nous essayons !!!) des 5 portes du ciel : au niveau des paumes des mains (Lao Gong), de la plante des pieds (Yong Quan source jaillissante) et du sommet du crâne (Bai Hui). Puis,
les mains se s’éloignent lentement comme si on tirait un fil entre les deux paumes, en inspirant et se rapprochent en expirant.
Nous continuons par quelques mouvements classiques (pied droit en avant, rotation du bassin à gauche en se redressant puis à droite en s’asseyant, avec les bras qui suivent) suivi de beaucoup de BAO HU GUI SHAN « reporter le tigre sur la montagne » qui en a un peu assez (le tigre). Il aurait plutôt envie de rester peinard dans son coin !!!Exercices à deux :
Sabine reprend aujourd’hui ce qu’elle nous avait fait faire au cours de mardi pour la mobilité du tronc avec le fil à plomb au niveau de notre centre (le Dan Tien), ce qui nous permet de garder l’équilibre.
Nous revoyons d’abord les exercices seuls : un pied devant : en avant, en arrière en n’oubliant pas d’arrondir le bas du dos et de mettre les bras en avant ce qui aident à garder l’équilibre et sur les cotés en ne tournant pas le bassin mais on peut se déhancher. Puis nous faisons des rotations d’un coté puis de l’autre.
Puis nous effectuons les exercices à deux : un pied devant, le partenaire se met derrière nous les mains latéralement de chaque coté des épaules et tire vers l’arrière doucement et revient en position initiale (à la maison comme dit Sabine) puis d’un coté et de l’autre.Comme nous ne sommes pas trop nombreux aujourd’hui, nous formons deux groupes, un pour les 13 postures et l’autre pour le 1er duan.
Ensuite nous travaillons le 2ème duan à l’envers en miroir avec ceux qui le font à l’endroit jusqu’aux « nuages ». Ce n’est pas évident mais comme pour ceux d’entre nous qui avons commencé le 3ème duan, cela commence à venir… enfin je crois.
La dernière partie du cours a été consacrée à une séance de Feldenkraïs et pour une fois, moyennement une rallonge de temps, nous ne quittons pas le cours complètement déséquilibrés car nous avons pu faire les exercices de l’autre coté bien qu’un peu plus rapidement que le premier coté.
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