Janvier

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  • #1021
    Rémi
    Maître des clés

    Mardi 7 janvier 2020 – compte-rendu rédigé par Mai
    Après nous être présentés les vœux les uns aux autres, ce qui a pris un petit temps quand même, Sabine nous annonce des modifications pour l’échauffement, pour changer et ne pas toujours faire la même chose… (Ce qui revient à dire la même chose trois fois !)
    Donc, déjà, comme il fait très froid dans ce gymnase, nous commençons par nous frapper la poitrine en ramenant les bras de chaque côté du corps et en les croisant et ce, de façon énergique, puisque c’est censé nous réchauffer. Autre solution proposée par Sabine : allumer notre petit chauffage interne. Serait-ce le « triple réchauffeur » ? Ensuite, c’est au tour des mains. Nous nous prenons les mains et faisons tourner les poignets. Puis nous secouons les mains. Ensuivent les rotations du bassin, lever et abaisser les épaules et, pour détendre la région entre les omoplates, ce qui n’est pas facile, on se baisse un peu jambes fléchies, dos droit, tête un peu redressée et nous secouons les épaules en faisant « chop, chop, chop » si j’ai bien écouté Sabine… Tout cela est connu.
    Et nous rentrons dans l’inconnu justement :
    – Jambes un peu écartées et fléchies et, contrairement à d’habitude, pieds légèrement en dehors (oui, vous avez bien lu !). Puis nous levons les bras comme d’habitude en inspirant et en tendant les jambes puis nous les abaissons en fléchissant les jambes et en expirant mais les mains descendent paumes devant comme si elles glissaient le long d’un mur situé devant nous.
    – Toujours jambes écartées pieds légèrement en dehors, nous inspirons en tendant les jambes et les bras s’écartent latéralement comme s’il y avait un fil entre les deux paumes et nous expirons en fléchissant les jambes et rapprochant les paumes.
    – Dernier exercice de cette nouvelle série : les bras se croisent devant puis vont latéralement à l’horizontal, déhanchement vers la droite avec appui sur la jambe droite tandis que le bras droit va vers le haut et à gauche, le thorax se penchant vers la gauche. Nous revenons en croisant les bras devant puis même chose de l’autre côté.
    Nous terminons par un exercice connu avec la question : comment lever le bras plus haut sans lever l’épaule ? En ouvrant les côtes (ça vous parle ?).
    Nous enchaînons avec les exercices de notre forme puis les treize postures jusqu’au bout même pour les débutants que Sabine reprend dans la deuxième partie du cours. Nous continuons par le 2ème duan mené par Charlie. À la fin du cours, Sabine nous fait revoir une petite partie de transition dans la dame de Jade. De voir l’application nous a aidés à mieux comprendre le mouvement, car, finalement, nous ne le faisions pas comme il fallait.

    #1022
    Rémi
    Maître des clés

    Jeudi 9 janvier
    Début : rotations du bassin ; mouvements du cou : avant, arrière et côtés ; mouvements des épaules.
    Nouveaux mouvements, comme mardi dernier : pieds écartés et en dehors. Sabine insiste un peu sur la position, car il n’arrive jamais que nous travaillions les pieds écartés, mais toujours les pieds légèrement tournés vers l’intérieur ; le dos droit (ne pas pencher ni en avant ni en arrière)
    – lever les bras comme pour prendre la position du cavalier en tendant les jambes et en inspirant, puis redescendre les bras comme si les mains longeaient un mur tout en fléchissant les jambes et en expirant.
    – En inspirant : lever latéralement les bras en l’air d’abord, paumes vers l’avant et en haut, les paumes se regardent, et redescendre les bras latéralement en expirant, les mains longeant des murs, sur les côtés cette fois-ci, et les bras se croisent en bas.
    – Fléchir les genoux et croiser les poignets l’un sur l’autre en expirant ; tendre les jambes en remontant les bras devant et à peu près à mi-hauteur décroiser les poignets et lever les bras en l’air tout en inspirant ; écarter les nuages ; redescendre les bras latéralement en fléchissant les jambes et expirant.
    – Nous inspirons en tendant les jambes et les bras s’écartent latéralement comme s’il y avait un fil entre les deux paumes au niveau des LAO GONG (Palais du labeur), au centre des mains, qui sont deux des cinq portes du ciel avec le BAI HUI, au sommet du crâne, et les YONG QUAN, source jaillissante sous la plante des pieds (la petite fourmi qu’il ne faut pas écraser !) et nous expirons en fléchissant les jambes et rapprochant les paumes. Ouverture de la poitrine, centre des émotions.
    – Le dernier : bras écartés à l’horizontal, jambes fléchies ; déhanchement vers la droite avec appui sur la jambe droite tandis que le bras droit va vers le haut en étirant le thorax vers la gauche en expirant ; on repasse par la position centrale en inspirant et on fait la même chose à gauche (c’est brandir l’arc-en-ciel).

    Ensuite, nous effectuons plusieurs flexions avant, et nous rapportons plusieurs fois le tigre dans la montagne (BAO HU GUI SHAN). Nous effectuons également des déplacements, seuls, puis à deux, face à face.

    Puis nous effectuons les treize postures en entier.

    Ensuite, travail sur le CAI « déraciner ». Dans le CAI, il y a tous les mouvements (le AN , le LU, le PENG). Dans le 1er duan, après la fermeture apparente à gauche, le mouvement qui suit comporte deux CAI : le premier déracinement se fait en tirant son adversaire vers soi, le deuxième déracinement se fait vers le haut et en repoussant l’adversaire.

    Première application (en fait application du 2ème CAI du mouvement) : poussée vers l’avant au niveau de l’abdomen, d’abord tout droit, afin de noter la différence d’efficacité ensuite, lorsque l’on pousse légèrement vers le bas et qu’on remonte par un mouvement du poignet.

    Deuxième application (en fait application du 1er CAI du mouvement) : position jambe gauche en avant, bras en AN ; le partenaire pousse des deux mains au niveau du bras droit ; le coude droit descend tandis que le bassin pivote vers la droite en passant sur le pied gauche qui sert de pivot (pour « disparaître » et que l’adversaire rencontre ainsi du vide) et les mains entraînent le bras droit du partenaire vers la droite et le bas pour le déraciner.
    On peut également s’il résiste introduire le CAI vu dans l’application précédente avec coup de genoux droit et 2ème CAI avec la main droite pour le déraciner.

    Après, c’est le début du 2ème duan jusqu’aux nuages non compris.

    Dernière demi-heure : neigong. Sabine nous explique qu’avec cette demi-heure une fois par mois, nous posons les bases, mais, le neigong, c’est bien plus que ça.
    Positionnement – menton légèrement abaissé – pointe de langue au niveau du palais derrière les dents – l’importance de la salive (importance des fluides) l’avaler quand en quantité avant inspiration.
    Pendant plusieurs minutes, respiration au niveau du DAN TIAN, puis respiration à partir également du BAI HUI, au sommet du crâne.
    Puis observation du troisième œil de l’intérieur, comme si nous regardions un petit écran qui, avec l’entraînement, du noir, va devenir plus clair. La « cavité ancestrale », ou bien encore la « passe mystérieuse », est un endroit important dans la pratique du neigong. Pendant que nous nous concentrons sur ce point, il est indispensable de continuer à respirer avec le Dantian.

    #1024
    Mai
    Participant

    Mardi 14 janvier

    Sabine débute l’échauffement comme d’habitude par la rotation du bassin suivie d’une petite variante : on passe en tournant à gauche l’appui sur la jambe gauche alors que le pied droit pivote légèrement vers la gauche, les bras se balançant comme d’habitude, vers la gauche (le gauche devant, le droit derrière) puis même schéma vers la droite.
    S’en suivent les nouveaux exercices décrits précédemment.

    A parti de ce moment, Sabine va focaliser tout la première partie du cours sur le dos.
    – Jambes écartées, pieds parallèles, les mains sont posées à la pliure des aines, pouces vers le haut. On fléchit les genoux et le bassin en maintenant le dos droit, de telle sorte que les mains se trouvent coincées entre le buste et les cuisses.
    – Jambes écartées, on amène le pied droit vers l’intérieur puis on pivote le bassin le plus possible vers la gauche, on fléchit les hanches en étendant le dos avant de descendre. On remonte en déroulant la colonne.
    – Mouvement classique de notre forme : Sabine insiste sur le fait que lors de la flexion en avant, une main devant, l’autre derrière, la flexion doit se faire au niveau des hanches, dos droit en reculant le bassin.
    – Pour voir si nous avons bien le dos droit en descendant, nous nous mettons à trois : un qui fléchit les hanches et les genoux avec les ischions en l’air (ou les fesses selon), le deuxième qui lui tient les mains et qui tire un peu pour l’aider à avoir le dos droit et le troisième qui regarde s’il n’y a pas de bosse malencontreuse qui viendrait gâcher le spectacle ! Alors la question : la colonne débute où ? 2 réponses au choix qui jouent un rôle primordial dans notre manière d’avoir le dos droit : a) le la dernière lombaire ? b) du coccyx ? La solution la prochaine fois…

    Nous enchaînons ensuite les 13 postures pour certains et le 1er duan pour les autres puis travail (jamais terminé) sur la fameuse Dame de Jade.
    Et enfin, en fin de 1ère partie, nous attendent, pour nous réchauffer, boisson chaude et galette ramenées par Sabine. Délicieuse, la galette. La dégustation a été suivie d’un ballet de balais…

    La dernière demi-heure a été consacrée au 3ème duan.

    #1028
    Rémi
    Maître des clés

    Jeudi 16 janvier. Nous sommes nombreux, ce jeudi, nous l’avons rarement été autant. Plusieurs « retardataires » arrivent au compte-goutte, et cela m’amuse un peu… Ayant de mon côté peu de souvenirs du cours, c’est Mai qui nous en parle.

    Échauffement : rotation du bassin comme mardi , exercices nouveaux (plus nouveaux maintenant), mouvements des épaules, buste penché en avant puis droit, rotation arrière des deux épaules ensemble puis en alternance en bas en haut ; exercices de la grue blanche ; exercice habituel en pensant à bien fléchir la jambe arrière en descendant, la jambe avant tendue avec les deux mains qui descendent de part et d’autre de la jambe ; bao hu gui shan.

    Le thème du jour choisi par Sabine : le LU que l’on retrouve dans les 13 postures et les trois duans (brosser le genou, jouer du pipa…).

    Exercice seul
    Pied droit en avant, LU avec le bras droit en tournant le bassin vers la gauche, ce qui fait tourner un peu le pied droit puis le bassin se replace vers l’avant, le bras droit descend alors que le bras gauche monte pour pousser vers l’avant et que l’on passe sur la jambe avant droite. Cela fait comme un mouvement circulaire : c’est la poussée circulaire. Pour l’instant, cela est relativement simple.

    Tout se complique quand nous réalisons l’exercice à deux. Deux problèmes :
    – le premier comment débuter, à savoir : quel pied avec quel bras ?
    Sabine nous donne les explications suivantes : Pied droit en avant, il doit toujours y avoir une ligne de circulation d’énergie : arc de cercle bras droit jambe gauche arrière (pour le LU) ; bras gauche, jambe droite avant (pour la poussée avant)

    – Ce qui nous donne, si nous avons tout bien compris, la position de nos bras en fonction de ceux de notre partenaire, ce qui est la deuxième question : comment mettre nos bras en fonction des bras du partenaire ?
    Pied droit en avant : si le partenaire a le bras droit en haut et le gauche en bras, il est prêt à faire un LU, donc contrer notre poussée avant, donc nos bras seront à l’intérieur des siens ; en revanche, si son bras gauche est en haut, c’est qu’il va faire une poussée avant donc nous allons le contrer avec un LU donc nos bras seront à l’extérieur des siens. Limpide non ?
    Après il s’agit de faire le mouvement circulaire comme quand nous le faisons seul.

    NB : Réponse à la question de mardi : la colonne débute au coccyx et se termine à la première cervicale (l’atlas) qui soutient le monde, à savoir notre tête ou l’inverse pour ne pas marcher la tête en bas.

    #1029
    Mai
    Participant

    Mardi 21 janvier

    Il fait toujours aussi froid dans ce gymnase et dehors la température est vraiment à l’hiver. Donc, l’échauffement n’est pas un luxe, bien que certains soient déjà réchauffés par l’heure de tuishou.

    Après une brève série de rotations du bassin avec les bras relâchés qui tournent avec le bassin, une série de mouvements plus dynamiques avec les bras qui frappent de chaque côté du corps et se rejoignent en croix au niveau de la poitrine. Le cri « ha ! » à chaque fois est indispensable pour libérer l’énergie ? Sabine explique qu’en dehors de réchauffer (même à Taiwan, il peut faire froid !), cela habitue à recevoir les poussées parfois un peu « musclées » des partenaires au tuishou (je vous l’ai écrit soft).
    Après la rotation des poignets avec les mains l’une dans l’autre, nous nous occupons des omoplates et des côtes pour la respiration :
    – Flexion en avant au niveau des hanches, dos droit et regard en avant et on secoue les épaules
    – Debout, jambes écartées, bras levés, on prend le poignet d’un bras et on étire les côtes en tirant du côté de l’autre bras
    – Poignets sous les aisselles, on essaie de sentir la respiration à ce niveau (respiration intercostale) et on se penche latéralement à droite puis à gauche en examinant la respiration côté « ouvert »
    – Jambes écartées bras en l’air, on étire les bras d’un côté en se déhanchant du côté opposé (cela fait partie des nouveaux exercices vus précédemment)
    – Rotation des épaules (uniquement) l’une après l’autre en alternance arrière/avant, ce qui fait bouger les omoplates et les clavicules puis on ajoute la rotation de la taille et enfin la rotation du bassin.

    Comme nous manquons de verdure, Sabine nous propose de secouer la salade : le pied droit devant, on s’assoit dans ses hanches en se penchant en avant, les bras allant en arrière et on se redresse en lançant les bras en avant, alternativement.
    Puis, un peu de rotation du bassin style « danse du ventre » avec les mains sur les hanches.
    Et pour finir, de la souplesse pour les descentes :
    Jambes écartées, pieds parallèles : fléchir un genou pour descendre, l’autre reste tendu, bras en avant ; et on écarte un peu plus les jambes à chaque fois !
    Plus difficile : on écarte encore un peu plus les jambes (aï !) et pour mieux descendre (encore !), on tourne sur le talon du pied de la jambe tendue vers l’extérieur, la pointe du pied vers le haut. Je n’ai pas regardé derrière moi, mais à priori, seule Sabine descend pratiquement à terre. Elle nous dit après que cela réchauffe !

    Après, tous ensemble, nous enchaînons les 13 postures en deux groupes pour la respiration : un groupe dit SI et l’autre HO ( « Oh » « si » mon orthographe est bon) dans la première partie, l’inverse dans la deuxième partie, et SI HO tous ensemble pour la dernière partie. Comme choeur des anges, on fait mieux mais après un début chaotique, les voix se sont harmonisées et Sabine nous a félicités. Contents.

    La dame de jade réapparaît toujours après la pause, toujours aussi charmante mais elle cache bien ses difficultés. Nous en viendrons à bout.

    #1031
    Rémi
    Maître des clés

    Jeudi 23 janvier.
    Échauffement :
    – Mains sur les épaules, coudes en l’air : rotation verticale des deux épaules en arrière, en avant ; penché à droite puis à gauche en essayant de percevoir les côtes qui s’écartent ; rotation latérale (horizontale) des épaules sans la taille, en impliquant la taille sans le bassin puis également avec le bassin
    – Mouvement habituel : les bras en l’air les mains se regardant, prendre le poignet avec l’autre main et tirer en étendant pour ouvrir les côtes de l’autre coté.
    – Mouvement déjà vu : jambes écartées, descendre en fléchissant un genou, l’autre jambe tendue, le pied tourné vers l’extérieur poing en l’air ; exercice seul et à deux pour plus de faciliter à la descente. Aide pour plusieurs mouvements de descente en particulier dans le 3ème Duan.
    – Suivi par le travail au sol ; jambes devant légèrement écartées, genoux plus ou moins fléchis selon la souplesse de chacun, on prend la pointe des pieds avec les mains et on étire – Jambes écartées : on roule sur les ischions en arrière, en avant puis on se penche en avant en étirant le dos ; idem au dessus des jambes, à droite et à gauche – assis, genoux en l’air, on abaisse un des genoux vers l’intérieur.
    – Exercice de notre forme : au lieu de lever la jambe tout de suite, on abaisse la jambe en levant les bras devant soi puis on abaisse les bras comme si on prenait appui et on lance la jambe en avant.

    Les 13 postures tous ensemble puis travail à deux sur le LU : application de « jouer du pipa ».
    Face à face, le partenaire pousse au niveau de la poitrine avec sa main droite. Notre jambe droite se déplace en arrière, notre main droite se pose sur le poignet du partenaire et pivote pour le « conduire » vers la droite tandis que le bras gauche effectue un LU. Le partenaire est alors dévié vers notre droite.
    Avant la courte pause, nous faisons un exercice à deux visant à nous aider à ressentir le mouvement de nos omoplates.
    La dernière demi-heure est consacrée à une séance de Feldenkrais (il y en aura une autre la semaine prochaine). C’est inhabituel, nous travaillons à deux. Un des partenaires s’allonge sur le côté droit sur un tapis, positionnant son corps comme s’il était assis sur un tabouret. Là encore, les exercices, effectués avec lenteur, vont principalement consister à améliorer notre conscience de nos omoplates.

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