TUISHOU

15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 18)
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  • #652
    Mai
    Participant

    Bonjour à tous. Dans la mesure du possible, je vais essayer de résumer les exercices pratiqués lors de la séance de tuishou des mardis. J’invite tous ceux qui y participent à apporter leurs commentaires et/ou des compléments etc… et de prendre la relève les mardis où je suis absente. Merci et bonne pratique. Mai

    Cours de tuishou du mardi 17 septembre :
    Nous reprenons les bases avec deux exercices déclinés pieds parallèles puis un pied devant, seul et à deux sans et en déplacement. Le but : absorber – dans un deuxième temps : restituer
    La poussée des deux mains aux épaules :
    – Lors de la poussée: absorber en s’asseyant en avançant les genoux (le genou avant), en relâchant le haut du dos et en arrondissant le bas du dos. Lever les bras quand on s’assoit, paume des mains vers le haut au niveau des coudes du partenaire. La force descend dans le bassin et les jambes (la jambe arrière). On amène le partenaire dans le vide.
    – Le partenaire part en position basse et pousse sur ses jambes (sa jambe arrière) pour communiquer la force dans les bras (qui reste détendus) pour la poussée
    – En déplacement (un pied devant) : le partenaire s’avance pour pousser ; l’autre partenaire recule en absorbant la poussée et la restitue en repoussant avec la jambe arrière.
    Mêmes exercices avec la poussée au niveau des crêtes iliaques :
    – Lors de la poussée : absorber en s’asseyant, en se penchant en avant et en levant les bras
    – Le partenaire s’assoit également en poussant au niveau des crêtes iliaques

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 années et 2 mois par Mai.
    #711
    Mai
    Participant

    Mardi 1er octobre
    Comme me l’a fait très justement remarqué mon camarade d’ATT ce que j’ai écrit précédemment reste très descriptif et pour le dire autrement, pas très forum ! Aussi, fort de cette remarque que j’ai trouvé très pertinente, je vais essayer de mettre un peu de vie pour ne pas dire de vécu dans mes écrits. D’abord, pourquoi je me suis proposée comme rapporteur de la partie tuishou du cours. Comme l’a fait remarquée Sabine dans l’un de ses écrits ou interview, tous les pratiquants ne sont pas attirés par cet aspect du tai chi. Nous avons tous une idée de ce que l’on a envie de pratiquer ou pas en fonction de la façon dont on imagine le tai chi pour soi. Initialement, ma vision des choses n’était pas celle du tuishou mais celle des parcs où se retrouvent les personnes : seules et ensemble en même temps. L’aspect martial oui mais seul ! Mais je suis curieuse et le jour où Sabine nous a proposé le tuishou en première partie de cours, je me suis dis pourquoi pas, je verrai bien. Et bien c’est tout vu !!! Plus le temps passe, plus je trouve cela passionnant, tout à fait complémentaire à la forme et aux applications et apportant un « éclairage différent ». Cela permet de tout travailler : pour soi l’enracinement, l’équilibre, la souplesse, l’absorption, la restitution, les déplacements… et surtout avec l’autre : l’harmonie dans les mouvements, les déplacements, la juste distance… On apprend à écouter l’autre, comment il va réagir pour nous adapter. Et l’autre, c’est tous ceux qui sont présents puisqu’on change de partenaire tout le temps. Ce n’est pas la routine ! Tout cela dans une ambiance de confiance et de bienveillance. Et la cerise sur le gâteau, bien qu’au début je n’étais pas très chaude, le tuishou libre. Et là, tous les coups ne sont pas permis et nous prenons un réel plaisir à essayer de déstabiliser le partenaire normalement sans utiliser la force. Et là ce n’est pas gagné !
    Donc, mardi 1er octobre Sabine nous a fait travailler les changements d’appui :
    – Le premier exercice d’abord seul que nous connaissons bien : pieds parallèles, lancement des bras en alternance devant soi comme si on lançait une corde avec passage d’une jambe à l’autre (bras droit, jambe gauche ; bras gauche jambe droite) puis à deux, l’autre mettant son bras en avant, nos mains venant alternativement frapper celle du partenaire. Pour travailler l’intention.
    – Ensuite viennent les exercices à deux qui reprennent ces changements d’appui : pieds parallèles, le partenaire pousse l’épaule droite. L’autre absorbe en passant l’appui sur sa jambe droite en tournant un peu le bassin et en déviant le bras droit du partenaire avec sa main gauche puis sa main droite passe sous le coude droit du partenaire et il repasse l’appui sur sa jambe gauche en entraînant le bras droit du partenaire vers la droite. Description fastidieuse mais exercice sympa que nous faisons en alternance à droite, à gauche puis chacun notre tour puis de plus en plus rapidement tout en essayant bien sûr d’être relâché ! Dans la rapidité, le mouvement n’est qu’ébauché.
    – L’exercice suivant est la poussée au niveau de l’omoplate qui oblige à descendre en se tournant : la poussée de l’omoplate droite entraîne la descente en se tournant vers la gauche, exercice réalisé en alternance. Ce qui n’est pas facile : l’enracinement pour ne pas être déséquilibré.
    – Nous enchaînons avec les cinq poussées (que je ne décrirai pas aujourd’hui) : épaule droite puis gauche, les deux épaules, les deux hanches et l’épaule en appuyant en descendant et remontant puis finissons par la poussée des épaules avec déplacement de la jambe vers l’arrière pour absorber et restituer en poussant sur cette jambe arrière.

    #717
    Mai
    Participant

    Mardi 8 octobre
    Cette séance a été consacrée aux déplacements à deux avec pour les bras plusieurs exercices de base :
    Au début, ma coordination laissait un peu à désirer mais ça allait quand même avec la répétition et mes valeureux partenaires. Nous avons enchaîné le pang puis le pang et le lu puis « la fermeture apparente » ou du moins c’est ce qui ressemble le plus ; et pour finir le pang lu an ji. Et là, mes jambes et mes bras, tout s’est mélangé !!! Heureusement, la séance s’est terminée par un exercice plus facile !
    Pourtant, en position statique : tout se déroulait globalement bien pour les bras. Il en était de même pour les déplacements seuls que nous avions d’ailleurs déjà travaillés en cours :
    – déplacement vers l’avant : en tournant légèrement le bassin d’un coté puis de l’autre et le pied qui avance passe à chaque fois à coté de l’autre.
    – pour le déplacement arrière, c’est reculer devant le singe. Là encore, le bassin tourne un peu et le pied qui recule passe à coté de l’autre puis le pied avant se remet droit.
    C’est là que je me suis aperçue que réaliser les exercices en déplacement est beaucoup plus difficile que ce que j’imaginai même si je connais et les bras et les jambes, même si dans la forme ça ne marche pas si mal. Mais qu’est-ce que connaître? Et qu’est-ce qui connait? L’esprit? Le corps? Belle découverte et nouveau défi !
    N.B. Je ne me suis pas étendue sur la description des exercices car la séance a été très riche et je suis loin d’avoir tout retenu.

    #724
    Mai
    Participant

    Mardi 15 octobre
    Cette séance s’inscrit dans la continuité de celle du 8 octobre et c’est tant mieux car d’une part, une semaine est passée et notre mémoire corporelle en a profité pour « travailler » pendant que l’on faisait autre chose et d’autre part elle s’est consolidée en refaisant les exercices pas à pas sous le regard vigilant de Sabine.
    A deux (toujours en changeant régulièrement de partenaire, partenaires qui n’arrêtent pas d’arriver tout au long de cette heure et c’est très bien) :
    – un pied en avant et c’est parti pour absorber en peng (je l’ai bien écrit ?) alors que notre partenaire est en an ; le bras passe sous l’autre (style la fermeture apparente) et les deux mains repoussent l’avant-bras du partenaire en peng qui absorbe etc.
    – puis on amorce le déplacement d’abord en ramenant le pied arrière vers l’avant ou l’inverse suivant que l’on pousse ou que l’on absorbe. NB Les déplacements comme mardi dernier : en reculant « comme reculer devant le singe » ou « comme le serpent » nous dit Sabine (première fois que je l’entends mais effectivement, on visualise bien le mouvement ondulant) ; pour avancer, le bassin tourne légèrement vers la jambe avant et le pied vers l’extérieur avant que le corps bascule vers la jambe avant puis le pied arrière se déplace vers l’avant en passant à coté de l’autre pied etc…
    – Puis quand c’est au point, enfin, à peu près, on réalise un déplacement, arrêt puis un autre déplacement etc … bien sûr avec les bras qui font leur « devoir »
    – Puis déplacement continu en avant puis en arrière. Seul le mur nous arrête !
    – Petit intermède avec le bâton genre manche à balai comme longueur. J’ai été présomptueuse en prenant par erreur un bâton deux fois plus long ! Pour bien sentir le déplacement de l’autre et être en harmonie, nous avons placé l’extrémité du bâton un peu en dessous du nombril, là où c’est censé être le plus confortable ou suivant le point de vue, le moins inconfortable, mais pas d’inquiétude, c’est tout à fait supportable. Sauf que quand je recule, ça va car le partenaire me pousse mais quand c’est à moi d’avancer, j’ai l’impression qu’il ne va jamais reculer et … je « force » !!! ou je pars un peu en arrière à la limite de la perte d’équilibre, au choix. Bon ce n’est pas avec tout le monde. Question gabarit ou ancienneté de tai chi.
    – Et nous terminons, si je n’ai rien oublié d’autre par un peu de tuishou libre. Charlie est alors mon partenaire. Difficile de ne pas se raidir et ne pas s’agripper (il me semble que c’est plutôt moi) mais nous faisons attention et repartons régulièrement à zéro. Et ce n’est pas que lui qui « gagne » !

    #744
    Mai
    Participant

    Mardi 22 octobre
    Sabine a de la suite dans les idées et son idée est de nous faire travailler les déplacements. Elle a aussi amené deux planches de bois dont certains connaissent l’utilisation. Mystère qui sera résolu à la fin de la séance.
    Mais auparavant, comme elle nous trouve un peu tendus des bras : petit exercice seul qui consiste à faire des cercles avec les bras dans le plan frontal (de l’intérieur vers le haut puis l’extérieur et le bas), pieds parallèles ; un bras après l’autre en passant d’une jambe sur l’autre (bras droit jambe gauche puis bras gauche jambe droit), les bras étant légèrement en rotation interne. J’espère que tout le monde a compris car après nous faisons l’exercice à deux : le partenaire passif laisse les bras ballants (ce n’est peut-être pas le terme adapté ?) Le partenaire actif prend le bras de son partenaire avec son bras comme le mouvement travaillé seul, le remonte et à la descente, le dévie sur le coté avec la main en le prenant au dessus du coude. Et bien sûr en alternance à droite et à gauche.
    Nous enchaînons avec les mouvements déjà vus lors des séances précédentes : pieds parallèles, poussée des deux mains au niveau des épaules puis des coudes chacun son tour en n’oubliant pas le fameux et maintenant célèbre « han xiong ba bei » pour absorber toutes ces poussées.
    Nous retravaillons à deux les cercles horizontaux (mouvements apparentés à la fermeture apparente évoqués mardi dernier), d’abord en statique puis en déplacement. Nous reprenons la marche arrière et avant en la décomposant car nous ne sommes pas encore au point (ce n’est pas la marche des canards mais presque !). Ce qu’il me manque par exemple, c’est de me décaler en tournant légèrement le bassin vers le pied avant qui a tourné quand on avance et vers le pied arrière quand on recule. Le but de tout ça, si j’ai bien compris, c’est de pouvoir dévier et d’enchaîner un autre mouvement à tout moment.
    Le plus difficile pour moi dans les déplacements à deux, c’est l’ajustement des distances avec mon partenaire. S’il n’est pas trop grand, ça va ; s’il est plus grand, je suis à un kilomètre et là, mes mouvements ne ressemblent plus à rien ! Mais heureusement, cela s’améliore au fur et à mesure des séances.
    Sabine nous explique que lors des compétitions de tuishou, les adversaires (pour le coup) sont dans un cercle comme pour les sumos et tout l’enjeu est bien sûr de faire sortir l’autre du cercle, d’où les déplacements avec changements de direction (car l’espace est petit) qu’elle souhaite nous faire travailler. Elle nous propose donc pour commencer un petit exercice sympa : nous sommes face à face à une certaine distance et le partenaire, l’air de rien nous fonce dessus en marche rapide. Au dernier moment nous devons l’esquiver en déplaçant de façon perpendiculaire et vers l’arrière un pied sans oublier de ramener l’autre sinon il y a collision !
    Véronique, absorbée par son portable qui fonce tout droit sans la voir sur Sabine qui l’esquive avec naturel en a été une belle illustration.
    Nous finissons par l’enchaînement des mouvements revus au début de la séance : poussée des deux mains aux épaules, aux coudes, les cercles horizontaux et tuishou libre si affinité. Et c’est là que nous voyons l’utilisation des deux planches : Sabine et Véronique en tuishou libre chacune sur une planche. C’est le clou du spectacle. Qui a fait descendre la première l’autre de sa planche ?

    #792
    Mai
    Participant

    Mardi 5 novembre 2019
    Comme il y a des débutants, Sabine nous fait reprendre les exercices de base avec comme consigne de s’effacer devant l’autre, l’amener dans le vide, toujours pieds parallèles. J’ai beau connaître ces exercices, j’y trouve toujours quelque chose de nouveau. Et puis, travailler avec des débutants, c’est très instructif et motivant. Donc nous commençons seuls par les mouvements de bras (en rotation interne) qui font des cercles en alternance comme mardi dernier, bras droit qui fait le cercle de l’intérieur vers le haut puis l’extérieur alors que l’on est sur la jambe gauche etc… et nous enchaînons avec un partenaire. Puis c’est la poussée sur l’épaule droite puis gauche. Celui qui reçoit la poussée tourne le bassin et donc le corps et place sa main à coté de la main qui pousse (qu’elle pourrait prendre pour continuer le mouvement du partenaire et l’emmener dans le vide) et l’autre au niveau de la poitrine. Troisième mouvement : poussée avec les deux mains aux épaules et là pour Sabine, soit on se recoiffe, soit on dit « Oh ! Mon Dieu ! » suivant sa sensibilité, sa religion ou autre… et tout ça en pliant les genoux qui avancent, le dos qui va un peu en arrière, les bras qui se lèvent et les coudes qui se déplient et on se recoiffe avec les deux mains au niveau de la tête. Ce qui fait que les mains du partenaire n’ont plus d’appui. Ne pas oublier de baisser un peu le menton pour le regarder. Ca aide pour ne pas être déséquilibré. Puis c’est au tour de la poussée au niveau des hanches. Là, attention aux genoux : tout doit plier pour « s’effacer » devant le partenaire : les articulations des hanches, celle des genoux et bien sûr celles des chevilles (elles marchent toutes ensemble) et sans perdre l’équilibre donc être ancré. Après avoir travaillé tous ces mouvements et bien nous les enchaînons les uns après les autres.
    Un petit dernier pour la route (« Le dernier, Monsieur Richard, le dernier pour la route » uniquement pour les fans de Léo Ferré) : la poussée au niveau des deux coudes et là, attention de ne pas laisser les coudes aller en arrière car alors, c’est fini pour nous : on est alors à la merci du partenaire. Donc, il faut plier les avant-bras et tourner les mains vers l’extérieur, ce qui permet de dégager les mains du partenaire. Et si par hasard, votre partenaire pousse au niveau de vos coudes en laissant traîner ses pouces, vous les coincer dans vos coudes et vous lui donner gentiment un coup de coude à la poitrine (il y a beaucoup de coudes !!!) car il ne peut pas se dégager. J’ai appris ça avec Michel, mon partenaire de l’exercice. Ca me rappelle les poucettes (ancêtre des menottes).
    Et pour finir vraiment, un peu de déplacements avec le bâton, chacun à une extrémité, et qui ne doit pas tomber. On avance et l’autre recule et inversement ! Avec la consigne, avant de reculer, d’absorber dans sa jambe arrière la poussée du partenaire qui avance.

    #804
    Mai
    Participant

    Mardi 12 novembre 2019
    Cette séance a été plutôt tranquille. En attendant Sabine coincée dans les embouteillages, Catherine et Martial nous font faire un très rapide échauffement puis nous réalisons quelques mouvements de rotation, une jambe en avant : on ouvre les bras, en se redressant coté favorable et en s’asseyant coté défavorable. Ensuite, nous travaillons à deux : poussée sur une épaule puis sur l’autre. Sur ces entre-faits Sabine arrive et nous continuons avec la poussée au milieu de la poitrine : celui qui est poussé s’assoit en avançant le genou de la jambe avant, en gardant son ancrage donc le bassin va vers l’avant , le dos va vers l’arrière mais la poitrine se creuse légèrement et le regard est dirigé vers le partenaire ; ce qui fait que , si tout va bien, on ne tombe pas en arrière.
    Sabine suit son idée : l’année est marquée par le déplacement. Donc, bras en peng et nous avançons, reculons et nous essayons que cela soit harmonieux. Pas gagné ! Même exercice avec la poussée circulaire et là, c’est un peu plus brouillon. Donc, finalement, le changement de direction ne sera pas pour cette fois !
    Et nous terminons par le tuishou libre. Avec J. Chr. qui est très grand, j’ai du mal à rester ancrée et détendue. Encore quelques rencontres de l’Amicale et quelques années de tuishou et cela devrait le faire !

    #813
    Mai
    Participant

    Le mardi 19 novembre 2019
    Cela a été une séance de révision. Cela a permis aux débutants récemment arrivés de se familiariser aux mouvements du tuishou et pour les anciens de continuer à se perfectionner. En effet la répétition des mouvements est indispensable. Elle nous permet d’être plus à l’aise, plus fluide et à deux, d’affiner notre perception du partenaire.
    Nous reprenons, d‘abord seul puis à deux, pieds parallèles, l’exercice qui consiste à faire des cercles avec les bras dans le plan frontal (de l’intérieur vers le haut puis l’extérieur et le bas), un bras après l’autre en passant d’une jambe sur l’autre (bras droit jambe gauche puis bras gauche jambe droit), les bras étant légèrement en rotation interne. A deux, on soulève alternativement le bras du partenaire.
    Nous reprenons ensuite le mouvement ébauché le 5 novembre : poussée sur une épaule. Celui qui reçoit la poussée tourne le bassin, poids du corps sur la jambe opposée à la poussée, place sa main à coté de la main qui pousse et tourne sa main pour prendre le poignet comme pour continuer la direction de la poussée du partenaire, l’autre main au niveau de son coude Puis (comme l’adversaire est indéracinable !) le bassin pivote de l’autre coté, l’appui venant sur l’autre jambe, tandis que l’autre main prend le coude du partenaire et l’entraîne de l’autre coté. Nous réalisons l‘exercice chacun à notre tour d’un coté puis de l’autre. C’est ensuite la poussée des deux mains qui comme la poussée au niveau de la poitrine, réalisées un pied en avant nécessite que celui qui est poussé : s’assoit en avançant le genou de la jambe avant, en gardant son ancrage. Donc le bassin va vers l’avant, le dos va vers l’arrière mais la poitrine se creuse légèrement et le regard est dirigé vers le partenaire. Mouvement difficile s’il en est car il nécessite de ne pas se cambrer sinon on perd l’équilibre et on se fait mal au dos. Dernier exercice également connu pour l’ancrage : un pied devant l’autre, le partenaire fait un cai au niveau du ventre et pousse de tout son corps en étant sur une jambe. Et… on s’assoit dans sa jambe arrière si on ne veut pas être déraciné. J’aurai beau faire : si mon partenaire est trop fort, je n’aurais pas gain de cause !!! Puis, si tout va bien, quand on est bien ancré, on pousse sur sa jambe arrière et normalement le partenaire est éjecté. Là, c’est moi avec Jean-Luc ! Et une étape de plus : en déplacement. On ramène le pied avant vers l’arrière en prenant bien toute l’énergie de la poussée du partenaire dans la jambe arrière puis on pousse sur la jambe arrière en avançant la jambe avant, la jambe arrière s’avançant après (comme un pas chassé). Les descriptions sont toujours un peu fastidieuses !
    Et c’est la mini-pause bien méritée !

    #862
    Mai
    Participant

    Mardi 26 novembre
    Cette séance a été dédiée au PENG LU AN JI et là, Sabine débute fort ! Car il y a quand même des débutants, et ce n’est pas un enchaînement de mouvements facile, loin s’en faut ! Mais comme toujours, elle trouve des solutions pour arriver à ses fins.
    Donc, après avoir réalisé le PENG LU AN JI seul, nous travaillons à deux.
    Deux groupes sont constitués : ceux qui connaissent bien et les débutants. Je rejoins ce dernier dont Martial a la charge, n’ayant pas de partenaire. Sabine a décomposé l’enchaînement dont nous travaillerons deux « morceaux ».
    Premier morceau : Jambe droite en avant, je suis en PENG droit et le partenaire en AN, je passe mon LU gauche et au lieu de passer en AN, je place ma main du LU le poignet gauche du partenaire, je la tourne pour le prendre et amener le partenaire sur la gauche en tournant mon bassin vers la gauche.
    Deuxième morceau : On enchaîne PENG LU et AN

    A la fin de la séance (je crois) nous travaillons la poussée circulaire verticale avec l’éternelle question légèrement inquiétante quand on commence : quel bras à l’extérieur ? Quel bras en haut ? Avec quel pied en avant ? En répétant très souvent ce mouvement ensemble avec Charlie, nous avons toujours un moment d’hésitation. En fait c’est plutôt moi : je dois sentir le mouvement arriver et penser très fort à mettre mon bras en bas. J’ai encore un doute s’il doit être à l’extérieur ou à l’intérieur ! A revoir encore donc !

    Et le groupe des avancés ? Eh bien, ils travaillent le PENG LU AN JI en déplacement avant, arrière et pour les encore plus avancés : les changements de direction. En référence avec le cercle dont on ne doit pas sortir lors des compétitions de tuishou. Se souvenir, dixit Sabine, que le changement de direction se fait avec la jambe avant qui est libre et mobile. Le but : amener le partenaire au bord du « gouffre » et au dernier moment, on change de direction et le partenaire « tombe ». Pas sympa. Heureusement, ce n’est qu’une image !
    Tout est bien qui finit bien. Pause

    Merci à Véronique pour ces/ses précisions complémentaires suivantes :
    On a d’abord fait le peng-lu-an-ji comme tu dis.

    Mais après, mêmes déplacements avant-arrière avec simplification des mouvements des bras (cercles verticaux avec contact des deux protagonistes au niveau des avant-bras comme saisir la queue du moineau mais en travail à deux).

    Enfin, ensuite, nous avons travaillé uniquement le mouvement des membres inférieurs. En effet, il ne fallait pas seulement faire des déplacements vers l’avant ou en reculant.
    Il fallait par moments, choisis par celui qui reculait, cesser de reculer. En fait, tu ne pouvais plus reculer car il y avait un précipice derrière toi (fictif heureusement) et tu souhaitais y précipiter ton « adversaire » plutôt que d’y tomber toi-même !
    C’est très sobre. Au lieu de continuer à reculer (tu es en appui sur le pied arrière), tu fais une rotation du talon (pointe au sol) du pied antérieur (celui qui est libre) vers l’extérieur.
    Si c’est le pied gauche qui est libre, tu fais cette rotation du talon gauche vers l’extérieur et tu passes alors en appui sur ce pied gauche.
    Mouvement effectivement très sobre mais difficile à intégrer quand tu es en train de reculer.
    On a donc aussi travaillé uniquement ce mouvement (changement de direction, très utile dans le Tui Shou nous a dit Sabine… et je la crois volontiers et très utile aussi, à mon avis, pour travailler la plasticité cérébrale).
    Si tu veux continuer à t’entraîner uniquement sur ce mouvement des membres inférieurs, tu reviens à la position initiale, tu recules à nouveau et tu fais ce mouvement de l’autre côté, etc.

    Pour ce qui des mouvements des membres supérieurs : tu tires le membre supérieur de ton « adversaire » (si c’est le talon gauche qui a tourné vers l’extérieur, tu as saisi de ta main droite le poignet droit de ton « adversaire » et le tire) pendant la rotation du pied et tu fais une poussée d’épaule depuis l’appui sur le pied qui vient de tourner (impulsion partant du membre inférieur gauche et poussée de ta main gauche sur l’épaule droite de ton « adversaire » car, en tirant sur son membre supérieur droit, elle s’offre à ta poussée).

    Conclusion : c’est lui qui part dans le précipice. Ouf !!!

    #942
    Mai
    Participant

    Mardi 17 décembre
    Deux cours de tuishou passés plus tard sans rapporteur et nous voilà à la veille des fêtes de fin d’année, donc le dernier cours pour 2019.
    Compte tenu de la conjoncture actuelle, comme on dit pudiquement, nous ne sommes pas un nombre de participants ridicule (11 avec Sabine). Sabine avait parié sur 3 pour le cours. Ses prévisions ont été largement dépassées.
    Sous le signe des révisions et de la grue blanche, Sabine nous fait débuter par les trois mouvements classiques pour ensuite nous les faire travailler à deux.
    Exercice en position pieds parallèles pas trop écartés ; les genoux à l’aplomb des pieds à défaut des orteils, c’est-à-dire ni vers l’extérieur, ni vers l’intérieur ; et l’on passe d’un pied à l’autre par un mouvement de hanche, droite, gauche et pas par un mouvement du bassin (nous avons deux hanches : articulations et un bassin formé de plusieurs articulations).
    Le premier exercice : balancement un bras devant et l’autre derrière alternativement : avec bras droit pied droit/bras gauche pied gauche.
    A deux cela donne trois applications de difficulté croissante que nous avons faites dans le désordre :
    1ère appl. : le partenaire pousse au niveau de l’épaule droite, on passe sur la jambe droite en effaçant notre côté gauche, notre main gauche prenant le poignet du partenaire qui est censé résister, donc 2ème appl. : notre main droite prend son coude tandis que nous passons sur notre jambe gauche ; le partenaire est censé résister encore ! 3ème appl. : Alors nous glissons notre main gauche sous son bras pour la plaquer au niveau de la naissance de l’épaule en passant sur la jambe droite puis comme si cela n’était pas suffisant, nous poussons au niveau de la poitrine en repassant sur la jambe gauche. Ouf ! A ce moment-là le partenaire est parti… en arrière. En comptant avec Sabine, cela fait bien quatre temps.
    Le deuxième exercice : l’envol de la grue blanche, mouvement en descendant et en remontant, en trois temps avec les bras qui battent comme des ailes. Deux applications :
    1ère appl. : Le partenaire pousse au niveau des avant-bras ; en pliant les genoux, on descend les coudes et on lève et tourne les avant-bras, les mains paumes vers soi ce qui nous dégage de la poussée.
    2ème appl. : Le partenaire pousse à la hauteur des épaules ; on plie les genoux vers l’avant en arrondissant le bas du dos (1) (2) on lève les avant-bras jusqu’à la tête, paumes tournées vers soi, genre Oh ! Ciel ou autre, suivant sa conception de l’univers quand par exemple le lait déborde ! Puis on renvoie la pareille au partenaire.
    (1) On remplit le dos dixit Sabine. Question ? De quoi ? Pour qu’il soit plein. Toujours de quoi ? – Autre formule de Sabine : comme un toboggan.
    (2) L’ensemble a un petit air de « atchoum papy », pardon de « han xiong ba bei », ce que Sabine confirme
    Le troisième exercice : c’est le lancer de corde, alternativement à droite et à gauche.
    Et là j’ai un gros trou ! Avons-nous oui ou non fait une application de ce mouvement… Je vais faire appel au joker Véronique à qui je vais également demander son image de l’application précédente.
    C’est le dernier mot avant l’année prochaine 2020…

    Ajout ultérieur : Le Joker Véronique a répondu : « je crois qu’il n’y a rien à ajouter. Quant à l’image, je nage et ne trouve pas. »

    #1020
    Mai
    Participant

    Mardi 7 janvier 2020
    Après 15 jours de vacances et, pour certains, plus longtemps, reprise des cours et bien sûr du tuihou. Sabine nous propose de revoir les exercices de notre forme. Il y en a quinze. Nous n’en verrons que quatre bien que cela soit des révisions. La répétition nous permet d’être plus à l’aise. Nous faisons directement les exercices à deux, en changeant de côté, et chacun à notre tour, et encore en changeant de partenaire et plusieurs fois de suite. Cela remplit bien l’heure…
    Le premier : jambe droite devant, le partenaire pousse l’épaule gauche avec son bras droit à partir de sa jambe gauche et on absorbe en tournant le bassin et en pivotant le pied droit vers la gauche, et en étendant les bras (gauche en arrière, droit en avant). Les deux partenaires partent en position « assise » et se redresse lors de la poussée.
    Le deuxième : jambe droite devant, le partenaire pousse l’épaule droite avec son bras gauche en passant sur sa jambe avant (la droite) et on absorbe en tournant le bassin et en pivotant le pied droit vers la droite, en étendant les bras (gauche en avant, droit en arrière). Les deux partenaires partent en position redressée et « s’assoient » lors de la poussée.
    Le troisième : jambe droite devant, le partenaire pousse au niveau de sternum et on absorbe (comme du « beurre fondu ») avec la fameuse position « han xiong ba bei » soit, le bas du dos arrondi ou encore : « remplir le Ming Men », la poitrine légèrement creusée (c’est le fameux toboggan qui est à l’envers, sinon on ne comprend pas comment on descend ! Si on comprend !!!), le menton un peu abaissé et le genou avant qui s’avance et les bras qui se lèvent. Le partenaire pousse en se redressant alors qu’on s’assoit en avançant le genou.
    Le quatrième : celui-là, nous le faisons pieds parallèles pour augmenter les difficultés et surtout pour après travailler en déplacement. Le partenaire pousse au niveau des deux épaules en se redressant, et même topo, on reprend la position tant aimée et néanmoins pas simple de « han xiong ba bei ». Mais là, ce qui nous facilite la tâche, c’est que, quand les bras se lèvent, on pose les deux mains sous les coudes du partenaire. On peut même s’agripper à lui en cas de menace de chute en arrière ! Après le travail en statique, on passe au déplacement. Le partenaire avance et on absorbe sa poussée en reculant le pied droit ou gauche en fonction de celui que présente le partenaire. La prochaine étape sera de restituer la force pour repousser le partenaire. Mais chaque chose en son temps. Et le temps est passé.

    #1023
    Mai
    Participant

    Mardi 14 janvier
    Le cours a repris avec les troisième et quatrième mouvements vus mardi dernier avec poussée au niveau du sternum et poussée au niveau des deux épaules. Les mouvements sont réalisés sans puis avec déplacement vers l’arrière afin d’amener le partenaire dans le vide. Dans un deuxième temps, après absorption, on travaille la restitution pour repousser le partenaire.
    Les deux mouvements suivants sont le Cai et la poussée au niveau des hanches qui nécessitent de s’asseoir en pliant les hanches et en penchant peu le buste pour là encore amener le partenaire dans le vide. Les bras se lèvent autour du partenaire, ce qui pourra permettre lors de la restitution de l’amener vers la droite ou la gauche. Comme pour les exercices précédents, tout l’enjeu consiste à ne pas se trouver déséquilibré vers l’arrière d’autant plus que ces mouvements sont réalisés pieds parallèles. Ce n’est toujours pas gagné mais on sent quand même des progrès chez tous les participants. Là encore, dans un deuxième temps, nous travaillons en déplacement d’abord en absorption puis absorption – restitution.
    Après, c’est le festival puisque nous formons finalement deux colonnes avec un partenaire en face (chacun à notre tour) qui va recevoir la poussée successivement des autres sans qu’il sache si ce sera une poussée au niveau des épaules ou des hanches. Mais parfois, c’est un peu « téléphoné ».
    Et un petit dernier sorti du chapeau : les cercles horizontaux bien connus. Pieds parallèles, bras en Peng avec poignet contre poignet, on écoute pendant un instant le partenaire puis lentement, la main se tourne pour pousser le poignet du partenaire qui tourne son bassin en s’asseyant tandis que le coude se dévie côté poussée, puis c’est au tour du partenaire de tourner sa main pour pousser.

    #1030
    Mai
    Participant

    Mardi 21 janvier

    Cette séance de tuishou a été consacrée au PENG LU AN JI que nous avions déjà travaillé le 26 novembre avec aujourd’hui plusieurs déclinaisons.

    Nous effectuons d’abord le PENG LU AN JI seul, un pied en avant. Puis avec un partenaire.
    Sabine insiste sur le passage du PENG LU quand on est du côté défavorable, à savoir quand on tourne le bassin à droite alors qu’on a la jambe droite en avant. Il faut alors s’asseoir en tournant le bassin et lever le bras droit à la hauteur du visage. Attention au coude en l’air !

    Nous effectuons ensuite le PENG LU AN JI en changeant de côté à savoir que l’on a plusieurs possibilités : 1) pied droit devant avec soit bras droit soit bras gauche en PENG – 2) pied gauche devant avec soit bras gauche soit bras droit en PENG. Dans l’exercice, nous gardons le pied droit devant et nous changeons de côté le bras. La difficulté, c’est à quel moment du mouvement et comment : difficile à décrire avec des mots. Si je dis que je fais un AN sur le bras droit du partenaire qui viens de faire un AN ou que je fais un AN sur le LU du partenaire (si j’ai bien tout vu !!!), il faut le faire pour le comprendre !

    En petit déplacement, ce n’est pas trop compliqué car nous sommes entraînés par le mouvement : PENG on recule ; LU on ramène le pied avant à côté du pied arrière ; AN le pied revient en avant ; JI on ramène le pied arrière à coté du pied avant etc.

    On s’emmêle un peu les pinceaux quand il s’agit d’associer petit déplacement et changement de coté en alternant…

    Et pour les plus habiles d’entre nous, déplacement avec un qui avance et bien sûr l’autre qui recule en faisant des allers et retours.

    #1032
    Mai
    Participant

    Mardi 28 janvier
    N’étant pas présente ce jour, un grand merci à Véronique qui a bien voulu me remplacer.

    Voici donc la description du cours de Tai Shou :

    Travail pendant une grande partie de l’heure de Tui Shou sur le Peng-Lu-An-Ji.
    Travail à deux.
    Pendant que je suis en Peng,mon « adversaire » est en An.
    Quand je poursuis avec le Lu,il est en Ji,etc…

    Pendant le Lu,quand on est du côté défavorable(possible rotation du bassin moindre), bien penser au lever du bras qui est en Peng.Le bras monte un peu.Cela compense l’amplitude plus faible de la rotation du bassin.

    Donner la même durée à chaque mouvement dans leur succession, par exemple sur un rythme de 3,en nommant 3 fois chaque mouvement:peng-peng-peng-lu-lu-lu-an-an-an-ji-ji-ji.

    Beaucoup ont tendance à zapper le An.Attention,dit Sabine.

    Ne pas oublier le passage sur la jambe avant pendant le Ji.Le reste du temps, on est sur la jambe arrière.

    Ensuite,on reprend le Peng-Lu-An-Ji,en déplacement,toujours à deux.

    Puis,travail très agréable de la poussée circulaire.
    Ca réchauffe dans ce gymnase…toujours glacé.
    Je vais apporter un braséro pour l’AG !!!
    La main qui ne reçoit pas le Peng passe sous les bras du partenaire, ce qui lui soulève les bras et l’on continue par le An sur le Peng du partenaire qui, à son tour, passe sous les bras de son vis-à-vis,puis suit en Peng ,etc…etc…

    Puis nous sommes dos des poignets en contact, sans déplacement,et l’autre main sur le coude opposé du partenaire.On garde le contact en permanence, immobiles.
    Prendre garde à la tenue des bras en détente et en conservant cependant l’écart au thorax.

    Puis,on passe au déplacement Avant-Arrière sans modifier la position des bras.
    Travail d’écoute de celui qui va initier le déplacement et travail de la sensation.
    Il avance, je recule.
    Il passe sur la jambe avant et repart sur la jambe arrière, je le suis.
    Etc…

    C’est un travail en SYNCHRONISATION par l’ECOUTE de l’autre à travers la SENSATION qu’il provoque en moi par ses déplacements.
    Quand on recule,on ne veut pas se sentir »envahi ».Il est donc judicieux de ne pas reculer tout droit mais de manière un peu circulaire,en déviant ainsi la poussée frontale du partenaire par un déplacement du pied arrière vers l’arrière et en externe en même temps.
    On amortit ainsi la poussée.

    Fin de la séance de Tui Shou.
    Vivement la prochaine.

    #1104
    Grasset
    Participant

    Compte-rendu séance Tui Shou du mardi 11 février 2020 :

    Le maître mot de ce jour est :RELACHER.
    Il s’agit des 7 méthodes pour relâcher le corps ,chaque exercice travaillant sur une zone articulaire particulière(hanches ,épaules ,genoux ,entrejambe etc…)
    En chinois : song shen qi fa.

    J’ai raté le 1er exercice(léger retard sous la pluie à vélo)…
    Donc ,qui veut ou peut complète.

    2ème exercice : travail du relâchement des COUDES :
    Je pousse les coudes de mon partenaire en me relevant(de la position fléchie du cavalier).
    Celui-ci ,lors de ma poussée ,s’assoit à son tour ,favorisant l’installation du vide avec le bas du dos qui s’étire(révision : han xiong ba bei), ses coudes reculent et descendent(sans les coller trop près du corps ni en arrière de celui-ci).
    Coudes relâchés ,pendant la poussée ,il fait tourner ses avant-bras de l’intérieur vers l’extérieur (mouvement qui résonne avec l’exercice que nous faisons souvent en ce moment des ailes d’un oiseau) et ira ,à son tour ,produire une poussée sur les coudes de son partenaire.Etc…
    Pour « corser » le tout ,certains n’hésitent pas à éxercer une poussée vers l’avant et l’intérieur ,ce qui rapproche les coudes,et rend le relâchement indispensable ,croyez-moi !!!

    3eme exercice : travail du relâchement des EPAULES :
    en relation cette fois, avec l’exercice que Sabine a comparé une fois avec « un lancer de balle à un chien(le votre ou pas ,ça n’a pas d’importance).C’est un lancé de bras vers l’avant à partir du travail des hanches avec des épaules le plus relâchées possible.
    Poussée sur mon épaule gauche,je réponds en saisissant de ma main gauche(sans serrer surtout)le bras droit de mon partenaire vers son coude et de cette même main gauche, j’exerce une poussée sur le bras droit de ce partenaire (ma main remonte donc légèrement).
    Donc ,on a vu 3 exercices de Tui Shou pour travailler le relâchement.
    Avec mon retard ,vous n’en avez que 2.

    Ensuite ,nous avons travaillé le Peng-An (exprimer l’énergie Peng-An :Peng An Fa Jin).
    Mais ,là ,mes notes sont insuffisantes pour rédiger un commentaire fiable.

    A la prochaine séance de Tui Shou.

    Véronique Grasset.

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