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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 21)
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    Chère Céline,
    grand merci pour ce journal. Grâce à toi j’ai l’impression d’avoir été présente parmi vous. Et j’ai pensé très fort à vous pendant que, solitaire, je faisais mes exercices de rééducation. Mais le taiji ne me quitte pas à travers le neigong et quelques fois un peu de forme.
    Merci donc d’avoir pris la peine de dérouler pour nous tous ces moments de travail dans la bonne humeur et les temps de détente et d’échanges, voilà ce qui m’a manqué le plus !
    Alors à bientôt pour des retrouvailles aux cours avec Sabine et tous les élèves.
    Je t’embrasse et te souhaite un bon mois d’août.
    Fatima

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    Participant

    Vendredi 5 juillet :
    Neigong sur la plage, fantastique !
    Petit déjeuner et bagages.

    Enchainements : 3ème duan.
    Déjeuner et adieux, départ pour la gare et retour à Paris.

    Conclusion :
    Je suis rentrée zen, ravie et motivée.
    Je tiens à remercier :
    – Sabine pour son enseignement extraordinaire, sa disponibilité, sa gentillesse et l’ambiance unique qu’elle insuffle au groupe.
    – Les assistants pour leur infinie patience, leurs qualités pédagogiques, leur humour et leur générosité.
    – Martial qui m’a permis de compléter mes notes à partir des siennes.
    – Géraldine qui a été une compagne adorable et mon héroïne 😊.
    – Tout le groupe pour son accueil, sa sympathie, les échanges que nous avons eus et dont certains ont été pour moi de vraies rencontres. Je n’ai qu’une hâte : revenir l’an prochain, et retrouver les uns et les autres lors des différentes manifestations tout au long de l’année.
    – Enfin Rémi qui m’a soufflé l’idée de ce journal de bord dont j’espère qu’il n’est pas trop indigeste, et que je vais faire relire par Hélène et Sabine afin de vérifier que je n’y dis pas trop de bêtises et que je ne trahis pas l’esprit du Taichi !

    Bon été à tous et au plaisir de vous retrouver à la rentrée !

    Céline

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    Jeudi 4 juillet :
    Neigong :
    Sabine donne à chacun un petit ballon oblong à gonfler un peu et à placer sous le périnée.
    Elle montre différents schémas sur la morphologie féminine et masculine. Le diaphragme, le périnée.
    D’autres schémas sur la circulation du souffle, avec mentions de nouveaux points internes au niveau de la tête (niwan : perle de boue) et du bas-ventre (guanyuan : passe originelle) : chez l’homme la circulation entre les différents points se fait par l’avant du corps sur l’inspiration (descente) et par l’arrière sur l’expiration (remontée), chez la femme c’est l’inverse (descente par l’arrière sur l’inspire, remontée par l’avant sur l’expire).
    Le Baihui ou les 100 réunions (sommet du crâne, connexion au ciel), le Huiyin ou la réunion des yin (périnée, connexion à la terre).
    Tous ces points (ainsi que les 4 dantians et les 4 points situés au niveau du dos) sont les « zones de culture de l’élixir de longue vie ».
    Sessions de 3 x 5 mn, concentration sur le baihui, le 3ème œil, puis le circuit décrit plus haut, en fonction du genre de chacun.
    Pas de pratique dehors (manque de temps), dommage !
    Petit déjeuner.
    Enchainements :
    Travail à 2 sur « séparer les mains », sur les deux diagonales dans le 2ème duan, qui est un mouvement que j’aime bien.

    Atelier avec Patrick puis Hélène : reprise de l’enchainement appris la veille.

    Tuishou et pratique au sol.
    Dîner et pot en l’honneur des assistants (Hélène, Michel, Agnès et Michel) et Sabine et cadeaux à chacun d’eux et à Isabelle pour la remercier pour l’organisation.

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    Mercredi 3 juillet :
    Neigong :
    Posture plus adaptée, plus confortable, bas du dos plus arrondi, coussin sous les fesses, paumes de mains l’une sur l’autre tournées vers le ciel, pouces en contact. Petite douleur dans le haut du dos tout de même.
    Sessions un peu plus longues, attention portée au dan tian, au mingmen, au troisième œil.
    Sensations de chaleur qui se propage, de force aspirante (ciel et terre).
    Fenêtres fermées sauf une, il fait trop chaud, Martine s’en va.
    Premier duan dehors, Sabine propose à une dame qui fait du Qi qong et voudrait essayer le Taichi de se joindre à nous. On était plus ensemble que la veille je crois.
    Petit déjeuner.

    Enchainements et fondamentaux :
    Il fait plus chaud que les autres jours, je cherche l’ombre (j’aurai une migraine en début d’après-midi).
    Échauffement puis travail sur les mouvements qui impliquent des cercles (recherche en petits groupes). Exemples : les nuages, saisir la queue du moineau, former le poing sur le côté, le simple fouet, enfourcher le tigre et gravir la montagne.
    La courbe contient l’espace personnel dans toutes les dimensions. Sentir cet espace, cette bulle, cette frontière infranchissable, en avoir conscience dans l’enchainement.
    Densité du mouvement : différence entre le vide et le plein. Le plein peut se vider, le vide se remplir. Notion de poids du corps, d’enracinement. Un mouvement dense est un mouvement compact.
    Chercher la dynamique dans la stabilité. Et la stabilité dans le mouvement.
    Développer l’agilité dans l’enchainement. Aisance du corps, harmoniser ses pas avec le mouvement.
    Puis travail sur le 2ème ou le 3ème duan.
    Déjeuner. Puis excursion au Super U avec Martial, Patrick et Bernard pour acheter à boire pour remercier le groupe d’avoir participé aux recherches de la bague la veille.

    Atelier avec Hélène : initiation à l’éventail :
    Quelle chance ! Depuis le temps que j’ai envie de m’y mettre ! J’avais fait un petit stage avec Fatima il y a quelques années, mais j’étais la seule débutante et j’avais un peu galéré malgré la gentillesse et la patience de Fatima et du groupe.
    On n’est pas très nombreux et c’est vraiment chouette ! J’adore cet enchainement ! Au début on apprend à ouvrir et fermer l’éventail, à le tenir correctement sans s’y agripper, puis on fait le début de l’enchainement.

    Tuishou et fondamentaux :
    Sur 2 lignes : poussée et expression (se lâcher).
    Quand on reçoit la poussée, on recule un pied, on accueille la poussée (absorption nécessaire, préalable) puis on renvoie en utilisant l’énergie transmise par l’autre.
    Développer la conscience pour pouvoir transformer une situation.
    Feldenkrais : imaginer une horloge au niveau du bassin puis de la tête et effectuer des mouvements de midi à 6h, puis de 3 à 9h. Voir l’incidence sur la colonne vertébrale et le reste du corps. Puis l’incidence des exercices sur la position du corps, les points de contact avec le sol.
    Dîner et pot dans le jardin pour remercier le groupe.

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    Mardi 2 juillet :
    Pas entendu mon réveil, j’ouvre un œil à 6h50, je dois être en bas dans 10 min ! Panique, pas de très bon augure pour le Neigong !
    Arrivée dans la salle, je roule un tapis sous mes fesses et trouve la posture plus confortable. Je ne m’inquiète plus des pensées parasites.
    Sabine explique (car Hélène lui a rapporté nos questions) qu’il ne s’agit pas de chercher un « chemin » pour amener le souffle du nez et du baihue aux différents dan tians mais d’y « aller » directement, c’est-à-dire mettre son attention sur le souffle et sur l’endroit indiqué en même temps.
    Échauffement puis posture immobile, sessions courtes. Impression de fourmis dans les jambes et de modifier le souffle quand je me concentre dessus. A voir avec Hélène pendant l’atelier.
    Treize postures dehors. Pas assez ensemble.
    Petit déjeuner.

    Enchaînements :
    Calquer le mouvement des pieds sur celui du corps.
    Exercices autour de l’espace personnel :
    – Matérialisation par le peng, sans dureté, sans anticiper, dans les 4 directions face à un adversaire qui avance vers nous.
    – Matérialisation par les 2 bras croisés devant soi, résister lorsque l’autre vient y buter.
    Deuxième ou troisième duan au choix.
    Déjeuner. Discussion au sujet de l’Amicale avec Simonette et Catherine. Puis escapade au village avec Michel, Géraldine, Élisabeth et Roger. Michel, qui cherchait un cadeau pour sa Christine chérie, est très déçu car la boutique dont il se souvenait a fermé et qu’il n’y a pas grand-chose d’autre aux alentours. Même l’église est fermée, on passe à l’office du tourisme où on laisse nos coordonnées pour une éventuelle visite guidée dans les prochains jours (mais on ne nous a jamais rappelés…).

    Atelier avec Hélène :
    Pour éviter de modifier le rythme de la respiration, il faut se concentrer sur les points mentionnés par Sabine (dan tian, baihui, mingmen, etc.). Pour la forme, c’est pareil, ça va se caler avec le temps. Les indications (quand on « donne la respiration ») servent surtout à ce qu’on soit ensemble.
    L’énergie circule selon les méridiens périphériques. En méditation on travaille surtout sur les méridiens merveilleux, entre la tête et le périnée (entre autres…). Démonstration : un anneau tourne quand il est suspendu à un fil au-dessus de la tête de quelqu’un en circuit ouvert (bras et jambes séparés). Dans un sens pour les femmes, dans le sens inverse pour les hommes. Si on ferme le circuit en joignant les mains (posées à plat l’une sur l’autre, paumes vers le ciel, les pouces en contact) et/ou en croisant les jambes, comme dans la posture de méditation, l’anneau s’immobilise (c’est très impressionnant !) car les énergies périphériques sont mises en sourdine, ce qui permet de se recentrer sur l’énergie vitale.
    Lors de cette démonstration, j’avais prêté mon alliance (héritée de mon arrière-grand-mère) et le cordon de mon étui à lunettes à Hélène, et pendant qu’on échangeait là-dessus, elle a défait le cordon pour me le rendre et l’alliance a glissé dans l’herbe, ce qui a donné lieu à une recherche active, collective, méthodique et appliquée, avec déploiement de moyens extraordinaires (applis détectant les métaux, râteaux dûment réquisitionnés et lampes torches qui nous auraient aidés à la tombée de la nuit le cas échéant), recherches finalement fort heureusement couronnées de succès, grâce à Géraldine, l’héroïne du jour ! Cet épisode un peu stressant (même si je n’ai jamais douté du fait qu’on allait retrouver l’anneau), a en quelque sorte tenu lieu de « team-building » (dixit Karsten) en ce début de séjour, et j’ai été extrêmement touchée par l’implication et la mobilisation immédiate de tout le groupe, et par l’élan de joie collective au moment de l’épilogue, alors que la majorité des personnes présentes ne me connaissait que depuis deux jours. Je tiens à remercier encore chaleureusement tous les contributeurs qui se reconnaîtront et qui sont trop nombreux pour être cités un par un.

    Tuishou et fondamentaux :
    De mémoire, quelques éléments épars :
    Espace personnel et marche à deux.
    Unification des mouvements. Amplitude, puis resserrer.
    « Le qi est une roue, le bassin est son essieu ».
    Le bassin est moteur, il amorce le mouvement, les membres suivent.
    Le bassin qui tourne allège la jambe mobile. Chercher la légèreté et le naturel dans la démarche.
    Pas circulaire (qui repasse par le centre) ; exemples : le singe bat en retraite, la grue blanche déploie ses ailes, former le poing sur le côté.
    Pas chassés : fermer pour avancer (coller le pied arrière au pied avant), exemples : fermeture apparente, frapper 3 fois les paumes.
    Petite pratique au sol.

    Dîner puis sortie à Loquirec avec Frédéric, Roger, Karsten et Géraldine pour prendre une bière ou une glace et se remettre de nos émotions.

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    Participant

    Lundi 1er juillet :
    J’ai très mal et peu dormi, normal pour une première nuit dans un nouveau lieu, peur d’être en retard pour le Neigong, « assise immobile », avant le petit déjeuner.
    Échauffement des hanches, quelques explications mais pour les détails et pour ne pas ennuyer ceux qui ont fait le stage l’an dernier Sabine renvoie à l’atelier de 16h-16h45 animé par Hélène.
    Sessions courtes pour le premier jour. Se concentrer sur le cœur (« pouce carré », « assise écarlate », se représenter Bouddha sur une barque au pied de la pagode = plexus solaire, cœur), puis sur le dan tian principal (champ de cinabre, se représenter une petite balle rouge qui se gonfle sur l’inspiration et se dégonfle sur l’expiration), et enfin sur le 3ème œil au milieu du front, siège du Yi (intention), lié au cœur, se représenter un cercle doré au niveau du front (difficile les yeux mi-clos, plus facile les yeux fermés).
    Puis premier duan dehors en silence face à la rivière.
    Petit déjeuner à 8h puis rdv à 9h50 pour se rendre sur le lieu choisi pour la pratique, à côté des terrains de sport.
    Enchaînement :
    Exercices de marche à 2 avec changements de direction. Accent sur :
    – La légèreté de la jambe mobile. Les pas suivent le mouvement du bassin qui entraîne la jambe et le pied.
    – La façon dont on pivote : sur le talon, ce qui est moins naturel, quand on est fléchi, pour ne pas s’éloigner ; sur l’avant du pied, plus naturel, quand on est en extension.
    – Le centre de gravité qui descend lorsque le genou de la jambe avant s’avance.
    – La notion d’espace personnel comme une bulle autour de nous, comme une structure, invisible mais perceptible.
    – Le déplacement minimaliste, la jambe libre repassant toujours par le centre.
    – L’enracinement comme connexion à la terre et l’alignement comme connexion au ciel.
    Explications et exercices pour repérer 4 points importants sous la plante des pieds (le talon, les deux extrémités de l’avant du pied en dessous du gros orteil et du petit doigt de pied, et le point au centre de l’avant pied, la « source jaillissante », essayer d’imaginer qu’on y emprisonne une petite fourmi qu’il ne faut pas écraser).
    Un autre point important : le lao gong « temple du travail », situé dans les mains là où se pose le bout du majeur quand on replie les doigts
    Deuxième duan tous ensemble.
    Déjeuner.
    Promenade pour voir les ruines des bains romains de l’autre côté de la rivière avec Géraldine.

    Atelier avec Hélène :
    Mes questions portaient sur : la posture (je me sentais trop penchée en avant), le mouvement interne, le « chemin » pour amener le souffle aux différents points du corps et l’esprit qui vagabonde.
    Réponses d’Hélène et discussion avec Géraldine et Roger qui étaient présents :
    – La posture n’est pas totalement verticale, le bas du dos est légèrement arrondi. Éventuellement s’assoir sur un coussin, pas de tension.
    – Les pensées parasites sont normales au début, elles s’espaceront quand on sera occupé à faire circuler l’énergie.
    – Le mouvement interne est une sorte d’alchimie, dont on essaie de trouver les éléments en soi. Le but est de faire circuler l’énergie (qi) dont le siège se trouve au dan (élixir, cinabre) tian (champ) principal (bas-ventre, siège de l’énergie vitale).
    – Le dan tian médian est situé au niveau du cœur (pagode, siège des émotions), le dan tian supérieur au niveau du front (siège du yi, l’intention et la pensée créatrice).
    – Faire circuler l’énergie conduite par l’intention en s’appuyant sur le souffle.
    – Si le qi dirige le yi il y a blocage ; si c’est le yi qui dirige le qi on obtient une grande puissance.
    – On cultive le qi dans les champs de cinabre.
    – Le but du Neigong est la santé (prolonger la vie), il s’agit d’ouvrir le dan tian supérieur pour éveiller la conscience et découvrir la part spirituelle de son être.
    – On distingue 3 qualités d’énergie : le jing (énergie procréatrice, au niveau du périnée), le qi (énergie vitale, au niveau du ventre), le shen (énergie spirituelle, au niveau du front).
    – Le cœur (dan tian médian) est le lieu de passage du qi entre le dantian principal (siège du qi) et le dantian supérieur (siège du shen).
    – Le mingmen (au niveau des reins) et le jiaji (au niveau de l’attache du soutien-gorge (pour les femmes…) entre les 6ème et 7ème vertèbres dorsales) sont 2 « passes » par lesquelles circule l’énergie.
    – Le baihui (lieu des « cent réunions », au sommet du crâne, connexion au ciel) et le huiyin (au niveau du périnée, connexion à la terre en position assise) relient l’homme à la terre et au ciel .
    – Le xin est le cœur en tant qu’organe et fonction, siège de la pensée, des émotions, et point de départ de l’éveil du calme : condition sine qua non de la circulation de l’énergie.
    – Faire monter et descendre le souffle en conscience aide à calmer le cœur et le mental.

    Tuishou et fondamentaux :
    Le yi, le regard et le corps (dans cet ordre).
    Capacité à suivre l’autre dans ses déplacements. La personne qui guide doit signifier le changement de direction par le regard.
    Le déplacement doit être naturel, comme s’il y avait un ballon entre les 2 personnes.
    Avoir toujours conscience des 3 appuis sous les pieds et de la source jaillissante (fourmi).
    Le bassin comme initiateur du mouvement et force motrice.
    Petite pratique au sol.

    Dîner.

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    Dimanche 30 juin :
    Départ en train depuis Paris Montparnasse. Croisé Lucie sur le quai. Chaleur étouffante depuis plusieurs jours à Paris. Fatiguée, contente de partir me mettre au frais, au vert, au calme.
    Qu’est-ce que j’attends de ce stage que je veux faire depuis plusieurs années ? Progresser en pratiquant tous les jours, ce que je ne fais jamais. Trouver quelques « routines » que je pourrais intégrer à mon quotidien en rentrant. Rencontrer des gens. Me ressourcer. Être au contact de la nature. N’avoir rien à prendre en charge d’un point de vue matériel. Déconnecter. M’initier au Neigong. Comprendre quelque chose du rapport entre la respiration et le mouvement. Le thème du stage choisi par Sabine cette année est « Exploration de la dimension interne du Taichi Chuan ».
    Je prends ces notes sur les conseils avisés de Rémi. Une pensée amicale pour lui.
    Je retrouve Géraldine, Martial et Michel (de Metz) à la voiture-bar avec Lucie qui est venue me chercher.
    Bien arrivés, Jean-Luc est venu nous chercher en voiture, on a papoté avec Sandra. L’endroit est idyllique, le groupe à majorité de Versaillais a l’air très sympa, on est une trentaine dont un tiers d’hommes. On découvre les chambres (Géraldine et moi sommes voisines, Sandra en face), le parc, la plage.
    Apéro au jardin, dîner, coucher de soleil dans ma chambre en rentrant, il fait jour très tard en Bretagne en été, j’avais oublié…

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #355
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    Mardi 23 juillet. Le temps de ces jours-ci ne favorise guère la pratique en extérieur, même s’il fait sans doute meilleur dans les parcs, sur une pelouse, entouré de verdure. Mais il faut s’y rendre, traverser la fournaise, ce qui n’est pas à ma portée pour ma part… Je ne sais pas s’il y aura beaucoup de pratiquants ce soir. Mais si on ne peut pratiquer dehors, il est possible de pratiquer tranquillement chez soi sans doute, en méditant, en regardant les vidéos, en faisant le premier duan… Pour l’heure, c’est le temps de patienter, de laisser passer la vague de chaleur.

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #346
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    Dimanche 21 juillet. C’est un petit square de mon quartier où je n’étais jamais entré jusqu’à présent, un petit square comme il y en a beaucoup à Paris, des sortes d’oasis qui passeraient presque inaperçues.
    Il a une seule entrée, on ne peut donc pas le traverser, et il se découpe en deux parties bien distinctes : d’un côté, un espace essentiellement destiné aux enfants, et, de l’autre, un espace grand comme à peu près un gymnase. Au milieu de cet espace, où la pelouse n’est pas en grande forme en ce moment, trône un très beau platane.
    Personne ne semble venir là, il n’y a d’ailleurs qu’un seul banc, dans un coin, alors qu’il y aurait tout de même de la place pour qu’il y en ait plusieurs… Et même s’il est visiblement peu fréquenté, ce square est néanmoins très bien entretenu, il est très fleuri, et on peut notamment y admirer de magnifiques tournesols.
    Cet espace, celui où trône le platane, est entouré d’une caserne de gendarmerie, d’une église, perpendiculairement à la caserne, et d’un club de boulistes, parallèlement à cette même caserne. Le quatrième côté, c’est la rue. Pour la petite histoire – une histoire personnelle, mais rapporter une histoire personnelle est sans doute possible, tant qu’elle reste décente, d’autant plus qu’il passera par ce forum à peu près autant de personnes que dans le petit square dont je parle aujourd’hui –, pour la petite histoire, donc, habitait dans cet immeuble, juste en face de ce square, une jeune femme que j’aimais beaucoup, qui en tout cas comptait beaucoup pour moi. Les trop rares fois où nous nous sommes vus ces dernières années ne m’ont pas donné l’occasion de lui dire ce que je ressentais, et étant donné qu’elle a maintenant déménagé en province, je sais que je ne la reverrai jamais, et que je n’aurai donc jamais l’occasion de le lui dire. Ce n’est pas grave, ce n’est pas douloureux, même si je serais très heureux de la croiser de nouveau, mais, ce qui est tout de même très singulier à mes yeux, c’est de me retrouver dans cet endroit, qui semble devoir me convenir pour la pratique, précisément dans cet endroit où je n’étais jamais venu jusqu’à présent.
    Enfin… que cet endroit me convienne, je vais voir si cela se confirme. Car, outre le fait que je pourrais être traversé par le sentiment que j’y viens trop tard, que j’aurais dû y venir avant, il se pourrait aussi que je sois un peu ennuyé que personne n’y passe. Il y a une différence entre un endroit un peu tranquille et un endroit où il n’y a personne…
    Quoi qu’il en soit, hier, pour la deuxième fois de la semaine, je suis allé pratiquer dans ce square. Il a plu quelques gouttes, mais, sous le platane, j’étais vraiment bien abrité. Après quelques exercices de base, j’ai effectué deux fois de suite le deuxième duan. J’ai l’impression que je commence à bien le connaître, notamment la fin – mouvements et respiration – qui, il y a peu encore, me posait quelques difficultés. J’ai essayé de ne pas faire mes changements de direction par rapport aux repères extérieurs, mais par rapport à l’endroit où je me trouvais en « pensant » et en anticipant ces changements : demi-tour, quart de tour, huitième de tour, un quart et un huitième, trois quarts de tour… J’ai aussi essayé, le plus souvent possible, de penser à être précis dans la réalisation des gestes. Orientation et précision. Peut-être l’intitulé d’un futur texte poétique dont je n’ai pas la moindre idée pour l’instant…

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #337
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    Mercredi 17 juillet. Hier, mardi, pour la pratique d’été, nous étions six participants ! Il n’est pas certain que nous parvenions à être aussi nombreux les prochaines fois. Peut-être à la fin du mois d’août…
    Les températures étaient clémentes, une clémence qui reviendra sans doute, mais visiblement pas la semaine prochaine, où les températures, au vu des prévisions, devraient être une nouvelle fois très difficiles à supporter… La pelouse, quant à elle, était moelleuse et accueillante… Et, en très grande partie sous la houlette de Charlie, nous avons donc pratiqué. Ça a été un chouette moment.

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #325
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    Lundi 15 juillet. C’est sans doute d’une grande banalité, mais il me semble constater que la pratique régulière peut être bénéfique. Il y a une différence entre le savoir et l’éprouver, et je crois que je suis en train de l’éprouver, ces jours-ci, alors que j’essaye de pratiquer au moins un peu, et parfois davantage, chaque jour. Le premier des bénéfices, évident me concernant, c’est la mémorisation des enchaînements. Mais il est sans doute plus difficile de savoir avant qu’on ne les constate quels seront les autres effets d’une pratique régulière…
    Quoi qu’il en soit, ces deux dernières semaines, j’ai intégré que les bras se lèvent dans le prolongement du corps, et que si le mouvement du bras va vers l’arrière, c’est la taille qui bouge et non l’épaule qui force vers l’arrière.
    Et hier, pour la première fois de façon explicite, j’ai compris qu’il fallait chercher à être précis dans ses mouvements, et que cette précision – c’est en tout cas l’impression que j’ai eue – était une manière d’« habiter » le geste, d’y être plus présent, d’en être davantage conscient. Ça, c’était hier, à voir si ça se confirme dans le temps…

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #314
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    Dimanche 14 juillet. Coup de mou dans la pratique. Ce n’est pas le titre d’un roman de gare que je serais actuellement en train de lire, je ne suis d’ailleurs pas sûr d’en avoir déjà lu un, mais le constat qu’il y a en effet un « coup de mou », une petite baisse de régime. L’allant est toujours là pour l’instant, mais il y a un petit ralentissement dans l’élan. Ou le contraire.
    Pour pallier le manque d’entrain à aller pratiquer dans un parc, je me suis assis sur un tabouret, et je me suis imaginé faisant le premier puis le deuxième enchaînements. Ça n’a pas toujours été simple, et il y a eu des passages sur lesquels j’ai dû revenir (en pensée) pour les effectuer d’une manière qui me semble à peu près convenable (le singe bat en retraite, par exemple).
    D’après ce que j’ai lu et entendu, ce sont les mêmes zones du cerveau qui sont activées lorsqu’on fait un geste ou lorsqu’on imagine le faire. Le cerveau ne ferait alors pas la différence entre un geste effectué réellement et le même geste simplement imaginé. Mais si le cerveau ne fait en effet pas la différence entre le geste agi et le geste imaginé, cela pourrait signifier qu’imaginer la réalisation d’un enchaînement n’est peut-être pas une modalité par défaut et que cela pourrait donc représenter un intérêt pour l’apprentissage. Et de toute façon, il semble assez certain que visualiser ou imaginer un mouvement permet de mieux le mémoriser. À quand un cours, ou, disons, une partie du cours durant laquelle nous resterions sans bouger, assis ou debout, à imaginer que nous pratiquons ?… 😉

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #306
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    Vendredi 12 juillet. Pratique estivale hier soir avec Fabienne, dans le parc André-Citroën, une petite heure avec quelques exercices de base, un premier duan et le deuxième presque entièrement. Une pratique de reprise pour Fabienne, une pratique quotidienne en ce moment de mon côté, pratique quotidienne qui se fait sous différentes modalités. Et parfois, il s’agit simplement d’effectuer dans mon appartement le premier duan, comme une sorte de moment méditatif ou de recueillement. Mais l’esprit a des facilités à s’échapper, dans un environnement connu, en effectuant des gestes eux aussi connus, gestes alors effectués, quelquefois, en « pilotage automatique » ou presque. J’ai constaté que la réalisation du premier enchaînement en miroir permettait de retrouver un peu de concentration, car si on pense à autre chose, ça ne marche plus très bien… jusqu’au jour, peut-être, où on devient capable de le faire également en pilotage automatique. Pour ma part, je n’en suis pas encore là, et c’est tant mieux.
    Je ne suis probablement pas le seul à avoir constaté que la pratique en extérieur pouvait perturber la bonne réalisation des enchaînements, jusqu’à parfois faire oublier des gestes que pourtant on connaît bien lorsqu’on se trouve entre les quatre murs du gymnase. Les repères physiques changent, et il y a un « environnement », d’autant plus l’été, dans un jardin, en fin de journée, environnement qui n’a rien de comparable, et c’est heureux, avec l’ambiance neutre d’un gymnase… C’est certainement une des vertus de la pratique en extérieur que de nous faire réaliser combien nous nous appuyons sur des repères externes pour réaliser les enchaînements. Je formule l’hypothèse, peut-être pas complètement farfelue, qu’il nous faudrait de temps en temps nous attacher à trouver en nous les repères physiques, les diagonales, les cardinales, pour pratiquer. Ce n’est pas gagné d’avance, mais je vais probablement essayer…

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #303
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    Jeudi 11 juillet.
    La fin du premier enchaînement approche.
    Je viens de cueillir, et maintenant mon poids se porte sur ma jambe droite.
    J’avance mon bras gauche afin de saisir le coude de mon invisible adversaire.
    J’avance ma jambe gauche, en équilibre sur ma jambe droite.
    Je deviens échassier, un échassier chasseur.
    Le geste est d’une extrême lenteur.
    Il n’y a plus de passé, il n’y a pas encore d’avenir.
    Seul existe cet instant présent, où immobilité et mouvement se combinent.
    Et tel le félin guettant sa proie, j’avance sans bouger.
    Suspension du temps à laquelle je me suspends.
    Je tords.
    Mon poids maintenant se reporte dans ma jambe gauche, je lève ma jambe droite.
    Je suis toujours cet échassier.
    Avec une extrême lenteur du geste, mon bras droit accompagne ma jambe droite.
    Je prépare l’attaque.
    Mon bras gauche porte en lui l’éclat de l’éclair.
    À l’extrême lenteur pourrait succéder l’extrême rapidité.
    Mais il n’y a pas d’adversaire, alors je poursuis mon chemin.
    Mouvement après mouvement, chaque geste en son temps.
    Goûtant la lenteur et la fugacité du présent, autre nom de l’éternité.

    en réponse à : Pratique de l'été 2019 – Rémi #297
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    Mercredi 10 juillet. Hier matin, j’ai visionné les exercices de base qui sont sur le DVD des treize postures, ce que je n’avais pas fait jusqu’alors. Étant donné que le mardi est le jour qui a été convenu pour la pratique d’été, et qu’il a par ailleurs été indiqué par l’association qu’il n’y aurait pas cette année d’assistants pour animer cette pratique, j’avais en tête qu’il n’était pas impossible qu’il me revienne d’endosser le rôle d’« ancien » pour des pratiquants moins anciens. Je ne pensais pas vraiment que des pratiquants viendraient, mais, au cas où, je préférais avoir un peu rafraîchi ma mémoire… et c’est de toute façon toujours intéressant de réviser. Parmi ces exercices, il y en a un que je ne me souviens pas avoir déjà effectué en cours, celui qui s’appelle « descendre dans sa jambe gauche puis dans sa jambe droite ». Ça ne me semble pas être celui qui me serait le plus simple à réaliser, mais je l’essaierai sans doute tout de même un jour prochain.
    Arrivée la fin de journée, au lieu de rendez-vous convenu pour cette pratique d’été j’ai eu la surprise et le plaisir de voir que Mai et Charlie étaient là. Nous fûmes rejoints un peu plus tard par Aïda, alors que nous étions en train de faire à ce moment-là le premier duan.
    Avant de débuter notre pratique, nous avons échangé quelques mots, entre autres au sujet de la petite difficulté ou gêne qu’il peut y avoir à pratiquer seul dans un lieu public, un jardin en général, en raison de l’aspect un peu ostentatoire ou inhabituel des enchaînements (tandis que d’autres personnes n’hésitent pas, elles, à se mettre torse nu pour faire des exercices de musculation !…). De mon côté, cette gêne ne m’est pas étrangère, et j’essaye toujours de trouver un endroit pas trop « exposé », un peu à l’écart, pour pratiquer. Mais je pense aussi que l’habitude peut faire disparaître cette gêne. Et sachant qu’en règle générale les effets de l’habitude ne se constatent pas sur le moment, il arrivera donc peut-être un jour où je constaterai que cette légère gêne de pratiquer en public a disparu depuis quelque temps… Affaire à suivre, comme on dit…
    Pour l’heure, et avec l’acquiescement sans réserves de ses deux compagnons du moment, Charlie « endosse » le rôle d’ancien. Nous faisons quelques exercices de base, que nous terminons par trois exercices de la boxe de la grue blanche, ceux que nous effectuons de temps en temps lors des cours, et que les adhérents qui voudraient se rafraîchir la mémoire peuvent retrouver dans le bulletin n°9.
    Des enfants jouent au ballon, une adolescente s’entraîne à la boxe, des personnes s’installent pour piqueniquer, d’autres jouent au ping-pong, la température est clémente… nous effectuons les treize postures, puis les premier et deuxième duans. Nous faisons même le tout début du troisième duan, qui n’est pas vraiment pour l’instant dans le périmètre de mes connaissances…

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