Mai

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15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 33)
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  • en réponse à : TUISHOU #1032
    Mai
    Participant

    Mardi 28 janvier
    N’étant pas présente ce jour, un grand merci à Véronique qui a bien voulu me remplacer.

    Voici donc la description du cours de Tai Shou :

    Travail pendant une grande partie de l’heure de Tui Shou sur le Peng-Lu-An-Ji.
    Travail à deux.
    Pendant que je suis en Peng,mon « adversaire » est en An.
    Quand je poursuis avec le Lu,il est en Ji,etc…

    Pendant le Lu,quand on est du côté défavorable(possible rotation du bassin moindre), bien penser au lever du bras qui est en Peng.Le bras monte un peu.Cela compense l’amplitude plus faible de la rotation du bassin.

    Donner la même durée à chaque mouvement dans leur succession, par exemple sur un rythme de 3,en nommant 3 fois chaque mouvement:peng-peng-peng-lu-lu-lu-an-an-an-ji-ji-ji.

    Beaucoup ont tendance à zapper le An.Attention,dit Sabine.

    Ne pas oublier le passage sur la jambe avant pendant le Ji.Le reste du temps, on est sur la jambe arrière.

    Ensuite,on reprend le Peng-Lu-An-Ji,en déplacement,toujours à deux.

    Puis,travail très agréable de la poussée circulaire.
    Ca réchauffe dans ce gymnase…toujours glacé.
    Je vais apporter un braséro pour l’AG !!!
    La main qui ne reçoit pas le Peng passe sous les bras du partenaire, ce qui lui soulève les bras et l’on continue par le An sur le Peng du partenaire qui, à son tour, passe sous les bras de son vis-à-vis,puis suit en Peng ,etc…etc…

    Puis nous sommes dos des poignets en contact, sans déplacement,et l’autre main sur le coude opposé du partenaire.On garde le contact en permanence, immobiles.
    Prendre garde à la tenue des bras en détente et en conservant cependant l’écart au thorax.

    Puis,on passe au déplacement Avant-Arrière sans modifier la position des bras.
    Travail d’écoute de celui qui va initier le déplacement et travail de la sensation.
    Il avance, je recule.
    Il passe sur la jambe avant et repart sur la jambe arrière, je le suis.
    Etc…

    C’est un travail en SYNCHRONISATION par l’ECOUTE de l’autre à travers la SENSATION qu’il provoque en moi par ses déplacements.
    Quand on recule,on ne veut pas se sentir »envahi ».Il est donc judicieux de ne pas reculer tout droit mais de manière un peu circulaire,en déviant ainsi la poussée frontale du partenaire par un déplacement du pied arrière vers l’arrière et en externe en même temps.
    On amortit ainsi la poussée.

    Fin de la séance de Tui Shou.
    Vivement la prochaine.

    en réponse à : TUISHOU #1030
    Mai
    Participant

    Mardi 21 janvier

    Cette séance de tuishou a été consacrée au PENG LU AN JI que nous avions déjà travaillé le 26 novembre avec aujourd’hui plusieurs déclinaisons.

    Nous effectuons d’abord le PENG LU AN JI seul, un pied en avant. Puis avec un partenaire.
    Sabine insiste sur le passage du PENG LU quand on est du côté défavorable, à savoir quand on tourne le bassin à droite alors qu’on a la jambe droite en avant. Il faut alors s’asseoir en tournant le bassin et lever le bras droit à la hauteur du visage. Attention au coude en l’air !

    Nous effectuons ensuite le PENG LU AN JI en changeant de côté à savoir que l’on a plusieurs possibilités : 1) pied droit devant avec soit bras droit soit bras gauche en PENG – 2) pied gauche devant avec soit bras gauche soit bras droit en PENG. Dans l’exercice, nous gardons le pied droit devant et nous changeons de côté le bras. La difficulté, c’est à quel moment du mouvement et comment : difficile à décrire avec des mots. Si je dis que je fais un AN sur le bras droit du partenaire qui viens de faire un AN ou que je fais un AN sur le LU du partenaire (si j’ai bien tout vu !!!), il faut le faire pour le comprendre !

    En petit déplacement, ce n’est pas trop compliqué car nous sommes entraînés par le mouvement : PENG on recule ; LU on ramène le pied avant à côté du pied arrière ; AN le pied revient en avant ; JI on ramène le pied arrière à coté du pied avant etc.

    On s’emmêle un peu les pinceaux quand il s’agit d’associer petit déplacement et changement de coté en alternant…

    Et pour les plus habiles d’entre nous, déplacement avec un qui avance et bien sûr l’autre qui recule en faisant des allers et retours.

    en réponse à : Janvier #1029
    Mai
    Participant

    Mardi 21 janvier

    Il fait toujours aussi froid dans ce gymnase et dehors la température est vraiment à l’hiver. Donc, l’échauffement n’est pas un luxe, bien que certains soient déjà réchauffés par l’heure de tuishou.

    Après une brève série de rotations du bassin avec les bras relâchés qui tournent avec le bassin, une série de mouvements plus dynamiques avec les bras qui frappent de chaque côté du corps et se rejoignent en croix au niveau de la poitrine. Le cri « ha ! » à chaque fois est indispensable pour libérer l’énergie ? Sabine explique qu’en dehors de réchauffer (même à Taiwan, il peut faire froid !), cela habitue à recevoir les poussées parfois un peu « musclées » des partenaires au tuishou (je vous l’ai écrit soft).
    Après la rotation des poignets avec les mains l’une dans l’autre, nous nous occupons des omoplates et des côtes pour la respiration :
    – Flexion en avant au niveau des hanches, dos droit et regard en avant et on secoue les épaules
    – Debout, jambes écartées, bras levés, on prend le poignet d’un bras et on étire les côtes en tirant du côté de l’autre bras
    – Poignets sous les aisselles, on essaie de sentir la respiration à ce niveau (respiration intercostale) et on se penche latéralement à droite puis à gauche en examinant la respiration côté « ouvert »
    – Jambes écartées bras en l’air, on étire les bras d’un côté en se déhanchant du côté opposé (cela fait partie des nouveaux exercices vus précédemment)
    – Rotation des épaules (uniquement) l’une après l’autre en alternance arrière/avant, ce qui fait bouger les omoplates et les clavicules puis on ajoute la rotation de la taille et enfin la rotation du bassin.

    Comme nous manquons de verdure, Sabine nous propose de secouer la salade : le pied droit devant, on s’assoit dans ses hanches en se penchant en avant, les bras allant en arrière et on se redresse en lançant les bras en avant, alternativement.
    Puis, un peu de rotation du bassin style « danse du ventre » avec les mains sur les hanches.
    Et pour finir, de la souplesse pour les descentes :
    Jambes écartées, pieds parallèles : fléchir un genou pour descendre, l’autre reste tendu, bras en avant ; et on écarte un peu plus les jambes à chaque fois !
    Plus difficile : on écarte encore un peu plus les jambes (aï !) et pour mieux descendre (encore !), on tourne sur le talon du pied de la jambe tendue vers l’extérieur, la pointe du pied vers le haut. Je n’ai pas regardé derrière moi, mais à priori, seule Sabine descend pratiquement à terre. Elle nous dit après que cela réchauffe !

    Après, tous ensemble, nous enchaînons les 13 postures en deux groupes pour la respiration : un groupe dit SI et l’autre HO ( « Oh » « si » mon orthographe est bon) dans la première partie, l’inverse dans la deuxième partie, et SI HO tous ensemble pour la dernière partie. Comme choeur des anges, on fait mieux mais après un début chaotique, les voix se sont harmonisées et Sabine nous a félicités. Contents.

    La dame de jade réapparaît toujours après la pause, toujours aussi charmante mais elle cache bien ses difficultés. Nous en viendrons à bout.

    en réponse à : Janvier #1024
    Mai
    Participant

    Mardi 14 janvier

    Sabine débute l’échauffement comme d’habitude par la rotation du bassin suivie d’une petite variante : on passe en tournant à gauche l’appui sur la jambe gauche alors que le pied droit pivote légèrement vers la gauche, les bras se balançant comme d’habitude, vers la gauche (le gauche devant, le droit derrière) puis même schéma vers la droite.
    S’en suivent les nouveaux exercices décrits précédemment.

    A parti de ce moment, Sabine va focaliser tout la première partie du cours sur le dos.
    – Jambes écartées, pieds parallèles, les mains sont posées à la pliure des aines, pouces vers le haut. On fléchit les genoux et le bassin en maintenant le dos droit, de telle sorte que les mains se trouvent coincées entre le buste et les cuisses.
    – Jambes écartées, on amène le pied droit vers l’intérieur puis on pivote le bassin le plus possible vers la gauche, on fléchit les hanches en étendant le dos avant de descendre. On remonte en déroulant la colonne.
    – Mouvement classique de notre forme : Sabine insiste sur le fait que lors de la flexion en avant, une main devant, l’autre derrière, la flexion doit se faire au niveau des hanches, dos droit en reculant le bassin.
    – Pour voir si nous avons bien le dos droit en descendant, nous nous mettons à trois : un qui fléchit les hanches et les genoux avec les ischions en l’air (ou les fesses selon), le deuxième qui lui tient les mains et qui tire un peu pour l’aider à avoir le dos droit et le troisième qui regarde s’il n’y a pas de bosse malencontreuse qui viendrait gâcher le spectacle ! Alors la question : la colonne débute où ? 2 réponses au choix qui jouent un rôle primordial dans notre manière d’avoir le dos droit : a) le la dernière lombaire ? b) du coccyx ? La solution la prochaine fois…

    Nous enchaînons ensuite les 13 postures pour certains et le 1er duan pour les autres puis travail (jamais terminé) sur la fameuse Dame de Jade.
    Et enfin, en fin de 1ère partie, nous attendent, pour nous réchauffer, boisson chaude et galette ramenées par Sabine. Délicieuse, la galette. La dégustation a été suivie d’un ballet de balais…

    La dernière demi-heure a été consacrée au 3ème duan.

    en réponse à : TUISHOU #1023
    Mai
    Participant

    Mardi 14 janvier
    Le cours a repris avec les troisième et quatrième mouvements vus mardi dernier avec poussée au niveau du sternum et poussée au niveau des deux épaules. Les mouvements sont réalisés sans puis avec déplacement vers l’arrière afin d’amener le partenaire dans le vide. Dans un deuxième temps, après absorption, on travaille la restitution pour repousser le partenaire.
    Les deux mouvements suivants sont le Cai et la poussée au niveau des hanches qui nécessitent de s’asseoir en pliant les hanches et en penchant peu le buste pour là encore amener le partenaire dans le vide. Les bras se lèvent autour du partenaire, ce qui pourra permettre lors de la restitution de l’amener vers la droite ou la gauche. Comme pour les exercices précédents, tout l’enjeu consiste à ne pas se trouver déséquilibré vers l’arrière d’autant plus que ces mouvements sont réalisés pieds parallèles. Ce n’est toujours pas gagné mais on sent quand même des progrès chez tous les participants. Là encore, dans un deuxième temps, nous travaillons en déplacement d’abord en absorption puis absorption – restitution.
    Après, c’est le festival puisque nous formons finalement deux colonnes avec un partenaire en face (chacun à notre tour) qui va recevoir la poussée successivement des autres sans qu’il sache si ce sera une poussée au niveau des épaules ou des hanches. Mais parfois, c’est un peu « téléphoné ».
    Et un petit dernier sorti du chapeau : les cercles horizontaux bien connus. Pieds parallèles, bras en Peng avec poignet contre poignet, on écoute pendant un instant le partenaire puis lentement, la main se tourne pour pousser le poignet du partenaire qui tourne son bassin en s’asseyant tandis que le coude se dévie côté poussée, puis c’est au tour du partenaire de tourner sa main pour pousser.

    en réponse à : TUISHOU #1020
    Mai
    Participant

    Mardi 7 janvier 2020
    Après 15 jours de vacances et, pour certains, plus longtemps, reprise des cours et bien sûr du tuihou. Sabine nous propose de revoir les exercices de notre forme. Il y en a quinze. Nous n’en verrons que quatre bien que cela soit des révisions. La répétition nous permet d’être plus à l’aise. Nous faisons directement les exercices à deux, en changeant de côté, et chacun à notre tour, et encore en changeant de partenaire et plusieurs fois de suite. Cela remplit bien l’heure…
    Le premier : jambe droite devant, le partenaire pousse l’épaule gauche avec son bras droit à partir de sa jambe gauche et on absorbe en tournant le bassin et en pivotant le pied droit vers la gauche, et en étendant les bras (gauche en arrière, droit en avant). Les deux partenaires partent en position « assise » et se redresse lors de la poussée.
    Le deuxième : jambe droite devant, le partenaire pousse l’épaule droite avec son bras gauche en passant sur sa jambe avant (la droite) et on absorbe en tournant le bassin et en pivotant le pied droit vers la droite, en étendant les bras (gauche en avant, droit en arrière). Les deux partenaires partent en position redressée et « s’assoient » lors de la poussée.
    Le troisième : jambe droite devant, le partenaire pousse au niveau de sternum et on absorbe (comme du « beurre fondu ») avec la fameuse position « han xiong ba bei » soit, le bas du dos arrondi ou encore : « remplir le Ming Men », la poitrine légèrement creusée (c’est le fameux toboggan qui est à l’envers, sinon on ne comprend pas comment on descend ! Si on comprend !!!), le menton un peu abaissé et le genou avant qui s’avance et les bras qui se lèvent. Le partenaire pousse en se redressant alors qu’on s’assoit en avançant le genou.
    Le quatrième : celui-là, nous le faisons pieds parallèles pour augmenter les difficultés et surtout pour après travailler en déplacement. Le partenaire pousse au niveau des deux épaules en se redressant, et même topo, on reprend la position tant aimée et néanmoins pas simple de « han xiong ba bei ». Mais là, ce qui nous facilite la tâche, c’est que, quand les bras se lèvent, on pose les deux mains sous les coudes du partenaire. On peut même s’agripper à lui en cas de menace de chute en arrière ! Après le travail en statique, on passe au déplacement. Le partenaire avance et on absorbe sa poussée en reculant le pied droit ou gauche en fonction de celui que présente le partenaire. La prochaine étape sera de restituer la force pour repousser le partenaire. Mais chaque chose en son temps. Et le temps est passé.

    en réponse à : TUISHOU #942
    Mai
    Participant

    Mardi 17 décembre
    Deux cours de tuishou passés plus tard sans rapporteur et nous voilà à la veille des fêtes de fin d’année, donc le dernier cours pour 2019.
    Compte tenu de la conjoncture actuelle, comme on dit pudiquement, nous ne sommes pas un nombre de participants ridicule (11 avec Sabine). Sabine avait parié sur 3 pour le cours. Ses prévisions ont été largement dépassées.
    Sous le signe des révisions et de la grue blanche, Sabine nous fait débuter par les trois mouvements classiques pour ensuite nous les faire travailler à deux.
    Exercice en position pieds parallèles pas trop écartés ; les genoux à l’aplomb des pieds à défaut des orteils, c’est-à-dire ni vers l’extérieur, ni vers l’intérieur ; et l’on passe d’un pied à l’autre par un mouvement de hanche, droite, gauche et pas par un mouvement du bassin (nous avons deux hanches : articulations et un bassin formé de plusieurs articulations).
    Le premier exercice : balancement un bras devant et l’autre derrière alternativement : avec bras droit pied droit/bras gauche pied gauche.
    A deux cela donne trois applications de difficulté croissante que nous avons faites dans le désordre :
    1ère appl. : le partenaire pousse au niveau de l’épaule droite, on passe sur la jambe droite en effaçant notre côté gauche, notre main gauche prenant le poignet du partenaire qui est censé résister, donc 2ème appl. : notre main droite prend son coude tandis que nous passons sur notre jambe gauche ; le partenaire est censé résister encore ! 3ème appl. : Alors nous glissons notre main gauche sous son bras pour la plaquer au niveau de la naissance de l’épaule en passant sur la jambe droite puis comme si cela n’était pas suffisant, nous poussons au niveau de la poitrine en repassant sur la jambe gauche. Ouf ! A ce moment-là le partenaire est parti… en arrière. En comptant avec Sabine, cela fait bien quatre temps.
    Le deuxième exercice : l’envol de la grue blanche, mouvement en descendant et en remontant, en trois temps avec les bras qui battent comme des ailes. Deux applications :
    1ère appl. : Le partenaire pousse au niveau des avant-bras ; en pliant les genoux, on descend les coudes et on lève et tourne les avant-bras, les mains paumes vers soi ce qui nous dégage de la poussée.
    2ème appl. : Le partenaire pousse à la hauteur des épaules ; on plie les genoux vers l’avant en arrondissant le bas du dos (1) (2) on lève les avant-bras jusqu’à la tête, paumes tournées vers soi, genre Oh ! Ciel ou autre, suivant sa conception de l’univers quand par exemple le lait déborde ! Puis on renvoie la pareille au partenaire.
    (1) On remplit le dos dixit Sabine. Question ? De quoi ? Pour qu’il soit plein. Toujours de quoi ? – Autre formule de Sabine : comme un toboggan.
    (2) L’ensemble a un petit air de « atchoum papy », pardon de « han xiong ba bei », ce que Sabine confirme
    Le troisième exercice : c’est le lancer de corde, alternativement à droite et à gauche.
    Et là j’ai un gros trou ! Avons-nous oui ou non fait une application de ce mouvement… Je vais faire appel au joker Véronique à qui je vais également demander son image de l’application précédente.
    C’est le dernier mot avant l’année prochaine 2020…

    Ajout ultérieur : Le Joker Véronique a répondu : « je crois qu’il n’y a rien à ajouter. Quant à l’image, je nage et ne trouve pas. »

    en réponse à : TUISHOU #862
    Mai
    Participant

    Mardi 26 novembre
    Cette séance a été dédiée au PENG LU AN JI et là, Sabine débute fort ! Car il y a quand même des débutants, et ce n’est pas un enchaînement de mouvements facile, loin s’en faut ! Mais comme toujours, elle trouve des solutions pour arriver à ses fins.
    Donc, après avoir réalisé le PENG LU AN JI seul, nous travaillons à deux.
    Deux groupes sont constitués : ceux qui connaissent bien et les débutants. Je rejoins ce dernier dont Martial a la charge, n’ayant pas de partenaire. Sabine a décomposé l’enchaînement dont nous travaillerons deux « morceaux ».
    Premier morceau : Jambe droite en avant, je suis en PENG droit et le partenaire en AN, je passe mon LU gauche et au lieu de passer en AN, je place ma main du LU le poignet gauche du partenaire, je la tourne pour le prendre et amener le partenaire sur la gauche en tournant mon bassin vers la gauche.
    Deuxième morceau : On enchaîne PENG LU et AN

    A la fin de la séance (je crois) nous travaillons la poussée circulaire verticale avec l’éternelle question légèrement inquiétante quand on commence : quel bras à l’extérieur ? Quel bras en haut ? Avec quel pied en avant ? En répétant très souvent ce mouvement ensemble avec Charlie, nous avons toujours un moment d’hésitation. En fait c’est plutôt moi : je dois sentir le mouvement arriver et penser très fort à mettre mon bras en bas. J’ai encore un doute s’il doit être à l’extérieur ou à l’intérieur ! A revoir encore donc !

    Et le groupe des avancés ? Eh bien, ils travaillent le PENG LU AN JI en déplacement avant, arrière et pour les encore plus avancés : les changements de direction. En référence avec le cercle dont on ne doit pas sortir lors des compétitions de tuishou. Se souvenir, dixit Sabine, que le changement de direction se fait avec la jambe avant qui est libre et mobile. Le but : amener le partenaire au bord du « gouffre » et au dernier moment, on change de direction et le partenaire « tombe ». Pas sympa. Heureusement, ce n’est qu’une image !
    Tout est bien qui finit bien. Pause

    Merci à Véronique pour ces/ses précisions complémentaires suivantes :
    On a d’abord fait le peng-lu-an-ji comme tu dis.

    Mais après, mêmes déplacements avant-arrière avec simplification des mouvements des bras (cercles verticaux avec contact des deux protagonistes au niveau des avant-bras comme saisir la queue du moineau mais en travail à deux).

    Enfin, ensuite, nous avons travaillé uniquement le mouvement des membres inférieurs. En effet, il ne fallait pas seulement faire des déplacements vers l’avant ou en reculant.
    Il fallait par moments, choisis par celui qui reculait, cesser de reculer. En fait, tu ne pouvais plus reculer car il y avait un précipice derrière toi (fictif heureusement) et tu souhaitais y précipiter ton « adversaire » plutôt que d’y tomber toi-même !
    C’est très sobre. Au lieu de continuer à reculer (tu es en appui sur le pied arrière), tu fais une rotation du talon (pointe au sol) du pied antérieur (celui qui est libre) vers l’extérieur.
    Si c’est le pied gauche qui est libre, tu fais cette rotation du talon gauche vers l’extérieur et tu passes alors en appui sur ce pied gauche.
    Mouvement effectivement très sobre mais difficile à intégrer quand tu es en train de reculer.
    On a donc aussi travaillé uniquement ce mouvement (changement de direction, très utile dans le Tui Shou nous a dit Sabine… et je la crois volontiers et très utile aussi, à mon avis, pour travailler la plasticité cérébrale).
    Si tu veux continuer à t’entraîner uniquement sur ce mouvement des membres inférieurs, tu reviens à la position initiale, tu recules à nouveau et tu fais ce mouvement de l’autre côté, etc.

    Pour ce qui des mouvements des membres supérieurs : tu tires le membre supérieur de ton « adversaire » (si c’est le talon gauche qui a tourné vers l’extérieur, tu as saisi de ta main droite le poignet droit de ton « adversaire » et le tire) pendant la rotation du pied et tu fais une poussée d’épaule depuis l’appui sur le pied qui vient de tourner (impulsion partant du membre inférieur gauche et poussée de ta main gauche sur l’épaule droite de ton « adversaire » car, en tirant sur son membre supérieur droit, elle s’offre à ta poussée).

    Conclusion : c’est lui qui part dans le précipice. Ouf !!!

    en réponse à : TUISHOU #813
    Mai
    Participant

    Le mardi 19 novembre 2019
    Cela a été une séance de révision. Cela a permis aux débutants récemment arrivés de se familiariser aux mouvements du tuishou et pour les anciens de continuer à se perfectionner. En effet la répétition des mouvements est indispensable. Elle nous permet d’être plus à l’aise, plus fluide et à deux, d’affiner notre perception du partenaire.
    Nous reprenons, d‘abord seul puis à deux, pieds parallèles, l’exercice qui consiste à faire des cercles avec les bras dans le plan frontal (de l’intérieur vers le haut puis l’extérieur et le bas), un bras après l’autre en passant d’une jambe sur l’autre (bras droit jambe gauche puis bras gauche jambe droit), les bras étant légèrement en rotation interne. A deux, on soulève alternativement le bras du partenaire.
    Nous reprenons ensuite le mouvement ébauché le 5 novembre : poussée sur une épaule. Celui qui reçoit la poussée tourne le bassin, poids du corps sur la jambe opposée à la poussée, place sa main à coté de la main qui pousse et tourne sa main pour prendre le poignet comme pour continuer la direction de la poussée du partenaire, l’autre main au niveau de son coude Puis (comme l’adversaire est indéracinable !) le bassin pivote de l’autre coté, l’appui venant sur l’autre jambe, tandis que l’autre main prend le coude du partenaire et l’entraîne de l’autre coté. Nous réalisons l‘exercice chacun à notre tour d’un coté puis de l’autre. C’est ensuite la poussée des deux mains qui comme la poussée au niveau de la poitrine, réalisées un pied en avant nécessite que celui qui est poussé : s’assoit en avançant le genou de la jambe avant, en gardant son ancrage. Donc le bassin va vers l’avant, le dos va vers l’arrière mais la poitrine se creuse légèrement et le regard est dirigé vers le partenaire. Mouvement difficile s’il en est car il nécessite de ne pas se cambrer sinon on perd l’équilibre et on se fait mal au dos. Dernier exercice également connu pour l’ancrage : un pied devant l’autre, le partenaire fait un cai au niveau du ventre et pousse de tout son corps en étant sur une jambe. Et… on s’assoit dans sa jambe arrière si on ne veut pas être déraciné. J’aurai beau faire : si mon partenaire est trop fort, je n’aurais pas gain de cause !!! Puis, si tout va bien, quand on est bien ancré, on pousse sur sa jambe arrière et normalement le partenaire est éjecté. Là, c’est moi avec Jean-Luc ! Et une étape de plus : en déplacement. On ramène le pied avant vers l’arrière en prenant bien toute l’énergie de la poussée du partenaire dans la jambe arrière puis on pousse sur la jambe arrière en avançant la jambe avant, la jambe arrière s’avançant après (comme un pas chassé). Les descriptions sont toujours un peu fastidieuses !
    Et c’est la mini-pause bien méritée !

    en réponse à : Novembre #805
    Mai
    Participant

    Mardi 12 novembre 2019
    Rémi et Charlie, je compte sur vous pour les corrections et autres.
    Soirée spéciale : nous rentrons de la veille des rencontres de l’Amicale qui se tenaient à Strasbourg et Jean-Luc a ramené dans ses bagages Adama et Bintou. Adama pratique avec nous mais Bintou est un peu fatiguée par la journée, surtout qu’il a fait froid et même grêlé.
    Sabine nous a fait travailler l’ouverture des hanches : marche en écartant les jambes ; exercice au sol pour assouplir l’écartement des jambes et un peu d’équilibre avec comme mardi dernier, jambe levée, pied en cuillère… L’idée derrière tout ça, c’était l’application de brosser le genou. Très efficace quand on prend bien le genou dans le creux poplité ; un peu au dessus ou en dessous et cela marche beaucoup moins bien, c’est sûr ! Et nous continuons par les deux premières parties des 13 postures avec de nouveau les brosser les genoux de la forme.
    Nous travaillons ensuite en groupe et après la pause : 3ème duan.
    Lors de la pause, le cœur en pain d’épice de l’Amicale a été vite consommé ! Mais comme on dit, quand il n’y en a plus, il y en a encore. Donc pour ceux qui n’étaient pas là (nous étions moins nombreux que d’habitude), il y aura un cœur de rattrapage et des Bredele. Ceux qui ne seront encore pas là pourront le dévorer des yeux en allant sur le site facebook de l’association. Et de plus, photos de groupe avec nos amis burkinabés. Comme toujours, Sabine est floue ! Mais cela ne la gène pas ! (il n’y a pas qu’elle de flou !).

    en réponse à : TUISHOU #804
    Mai
    Participant

    Mardi 12 novembre 2019
    Cette séance a été plutôt tranquille. En attendant Sabine coincée dans les embouteillages, Catherine et Martial nous font faire un très rapide échauffement puis nous réalisons quelques mouvements de rotation, une jambe en avant : on ouvre les bras, en se redressant coté favorable et en s’asseyant coté défavorable. Ensuite, nous travaillons à deux : poussée sur une épaule puis sur l’autre. Sur ces entre-faits Sabine arrive et nous continuons avec la poussée au milieu de la poitrine : celui qui est poussé s’assoit en avançant le genou de la jambe avant, en gardant son ancrage donc le bassin va vers l’avant , le dos va vers l’arrière mais la poitrine se creuse légèrement et le regard est dirigé vers le partenaire ; ce qui fait que , si tout va bien, on ne tombe pas en arrière.
    Sabine suit son idée : l’année est marquée par le déplacement. Donc, bras en peng et nous avançons, reculons et nous essayons que cela soit harmonieux. Pas gagné ! Même exercice avec la poussée circulaire et là, c’est un peu plus brouillon. Donc, finalement, le changement de direction ne sera pas pour cette fois !
    Et nous terminons par le tuishou libre. Avec J. Chr. qui est très grand, j’ai du mal à rester ancrée et détendue. Encore quelques rencontres de l’Amicale et quelques années de tuishou et cela devrait le faire !

    en réponse à : TUISHOU #792
    Mai
    Participant

    Mardi 5 novembre 2019
    Comme il y a des débutants, Sabine nous fait reprendre les exercices de base avec comme consigne de s’effacer devant l’autre, l’amener dans le vide, toujours pieds parallèles. J’ai beau connaître ces exercices, j’y trouve toujours quelque chose de nouveau. Et puis, travailler avec des débutants, c’est très instructif et motivant. Donc nous commençons seuls par les mouvements de bras (en rotation interne) qui font des cercles en alternance comme mardi dernier, bras droit qui fait le cercle de l’intérieur vers le haut puis l’extérieur alors que l’on est sur la jambe gauche etc… et nous enchaînons avec un partenaire. Puis c’est la poussée sur l’épaule droite puis gauche. Celui qui reçoit la poussée tourne le bassin et donc le corps et place sa main à coté de la main qui pousse (qu’elle pourrait prendre pour continuer le mouvement du partenaire et l’emmener dans le vide) et l’autre au niveau de la poitrine. Troisième mouvement : poussée avec les deux mains aux épaules et là pour Sabine, soit on se recoiffe, soit on dit « Oh ! Mon Dieu ! » suivant sa sensibilité, sa religion ou autre… et tout ça en pliant les genoux qui avancent, le dos qui va un peu en arrière, les bras qui se lèvent et les coudes qui se déplient et on se recoiffe avec les deux mains au niveau de la tête. Ce qui fait que les mains du partenaire n’ont plus d’appui. Ne pas oublier de baisser un peu le menton pour le regarder. Ca aide pour ne pas être déséquilibré. Puis c’est au tour de la poussée au niveau des hanches. Là, attention aux genoux : tout doit plier pour « s’effacer » devant le partenaire : les articulations des hanches, celle des genoux et bien sûr celles des chevilles (elles marchent toutes ensemble) et sans perdre l’équilibre donc être ancré. Après avoir travaillé tous ces mouvements et bien nous les enchaînons les uns après les autres.
    Un petit dernier pour la route (« Le dernier, Monsieur Richard, le dernier pour la route » uniquement pour les fans de Léo Ferré) : la poussée au niveau des deux coudes et là, attention de ne pas laisser les coudes aller en arrière car alors, c’est fini pour nous : on est alors à la merci du partenaire. Donc, il faut plier les avant-bras et tourner les mains vers l’extérieur, ce qui permet de dégager les mains du partenaire. Et si par hasard, votre partenaire pousse au niveau de vos coudes en laissant traîner ses pouces, vous les coincer dans vos coudes et vous lui donner gentiment un coup de coude à la poitrine (il y a beaucoup de coudes !!!) car il ne peut pas se dégager. J’ai appris ça avec Michel, mon partenaire de l’exercice. Ca me rappelle les poucettes (ancêtre des menottes).
    Et pour finir vraiment, un peu de déplacements avec le bâton, chacun à une extrémité, et qui ne doit pas tomber. On avance et l’autre recule et inversement ! Avec la consigne, avant de reculer, d’absorber dans sa jambe arrière la poussée du partenaire qui avance.

    en réponse à : Octobre #779
    Mai
    Participant

    Jeudi 24 octobre
    J’écris sous le regard bienveillant de Rémi et l’œil scrutateur de Charlie, inspecteur des travaux finis et à l’occasion chasseur de fautes d’orthographe (enfin celles qui restent après le passage du correcteur automatique) dont je suis coutumière depuis ma première dictée !
    Cette séance a débuté par les exercices habituels de notre forme avec une petite variante concernant la position du cavalier : nous avons expérimenté la position des bras « en rond » comme si nous entourions un tronc d’arbre tout en faisant attention à ce que nos coudes soient abaissés.
    Sabine nous a fait travailler les exercices qui nous détendent les bras :
    – pieds parallèles, le « lancé de corde » d’un coté, puis de l’autre puis des deux en alternance en passant d’une jambe à l’autre (bras droit jambe gauche puis l’inverse)
    – le « battement des ailes d’un oiseau qui est près à l’envoler ». S’il est près à s’envoler, il doit prendre appui sur le sol (ancrage) : trois fois en descendant (en pliant les genoux) puis trois fois en remontant de la même façon (coté genoux j’entends).
    – Puis un pied devant l’autre, on part « assis » dans sa jambe arrière et on se redresse en pivotant sur le pied avant en tournant le bassin, les bras s’ouvrent, un devant l’autre sur le coté sans aller vers l’arrière (attention à l’épaule !).
    Travail à deux en déplacement avec ma nouvelle partenaire L. M. : les bras en paré, poignet contre poignet, l’autre main au niveau du coude. Déplacement en avant puis en arrière chacune à notre tour. Celle qui recule prend la poussée dans sa jambe arrière avant de déplacer la jambe avant en « aspirant » son partenaire. Bien tenir le paré sans tension (genre entre la chèvre et le chou !). Toujours quelques difficultés au début d’ajustement de distance et de déplacement des pieds mais ma partenaire a apprécié et aurait bien continué encore. Mais il fallait « avancer »…
    Donc la forme : dans un premier temps, tous ensembles pour le début des treize postures puis deux groupes et nous continuons avec le 1er duan. Sabine, à la demande de l’une d’entre nous reprend la dernière partie en la détaillant : le passage du cai au tordre puis bloquer en poussant sur la jambe arrière ; puis on s’assoit le poing au niveau de la taille avant de se redresser puis de s’asseoir de nouveau en tournant le poing pour frapper.
    Ensuite les groupes se multiplient comme des petits pains : 13 postures, 1er partie du 2ème duan (je crois), 3ème duan
    J’assure la 2ème partie du 2ème duan avant les nuages pour mes brillants élèves Aline et Pierre, sous l’œil vigilant de Sabine qui va d’un groupe à l’autre. Nous travaillons le mouvement pas facile qui suit « le dragon vert surgit des eaux ». Je ne le décris pas : tous ceux qui sont passés par là le connaissent ! Aline et Pierre se sont très bien débrouillés. Je sers de partenaire pour l’application. Dans ce mouvement, je m’en prend plein la tête et pas que ! Mais Sabine fait très bien les choses donc pas de casse.
    A l’unanimité, nous votons pour une dernière partie du cours « spéciale ». Tout le monde est fatigué donc l’allonger pour une séance de Feldenkrais nous convient tout à fait.
    Un autre mot en chinois que Sabine nous dit quand elle voit que nous allons trop vite (enfin en langage Tai Chi car dans la vie courante cela n’a pas le même effet !) : « man man lai ». La traduction qu’elle m’a donnée est passée par une oreille et est ressortie par l’autre. Il faut dire que c’était en fin de cours. Peut-être « pas à pas » ? A revoir avec elle…

    en réponse à : TUISHOU #744
    Mai
    Participant

    Mardi 22 octobre
    Sabine a de la suite dans les idées et son idée est de nous faire travailler les déplacements. Elle a aussi amené deux planches de bois dont certains connaissent l’utilisation. Mystère qui sera résolu à la fin de la séance.
    Mais auparavant, comme elle nous trouve un peu tendus des bras : petit exercice seul qui consiste à faire des cercles avec les bras dans le plan frontal (de l’intérieur vers le haut puis l’extérieur et le bas), pieds parallèles ; un bras après l’autre en passant d’une jambe sur l’autre (bras droit jambe gauche puis bras gauche jambe droit), les bras étant légèrement en rotation interne. J’espère que tout le monde a compris car après nous faisons l’exercice à deux : le partenaire passif laisse les bras ballants (ce n’est peut-être pas le terme adapté ?) Le partenaire actif prend le bras de son partenaire avec son bras comme le mouvement travaillé seul, le remonte et à la descente, le dévie sur le coté avec la main en le prenant au dessus du coude. Et bien sûr en alternance à droite et à gauche.
    Nous enchaînons avec les mouvements déjà vus lors des séances précédentes : pieds parallèles, poussée des deux mains au niveau des épaules puis des coudes chacun son tour en n’oubliant pas le fameux et maintenant célèbre « han xiong ba bei » pour absorber toutes ces poussées.
    Nous retravaillons à deux les cercles horizontaux (mouvements apparentés à la fermeture apparente évoqués mardi dernier), d’abord en statique puis en déplacement. Nous reprenons la marche arrière et avant en la décomposant car nous ne sommes pas encore au point (ce n’est pas la marche des canards mais presque !). Ce qu’il me manque par exemple, c’est de me décaler en tournant légèrement le bassin vers le pied avant qui a tourné quand on avance et vers le pied arrière quand on recule. Le but de tout ça, si j’ai bien compris, c’est de pouvoir dévier et d’enchaîner un autre mouvement à tout moment.
    Le plus difficile pour moi dans les déplacements à deux, c’est l’ajustement des distances avec mon partenaire. S’il n’est pas trop grand, ça va ; s’il est plus grand, je suis à un kilomètre et là, mes mouvements ne ressemblent plus à rien ! Mais heureusement, cela s’améliore au fur et à mesure des séances.
    Sabine nous explique que lors des compétitions de tuishou, les adversaires (pour le coup) sont dans un cercle comme pour les sumos et tout l’enjeu est bien sûr de faire sortir l’autre du cercle, d’où les déplacements avec changements de direction (car l’espace est petit) qu’elle souhaite nous faire travailler. Elle nous propose donc pour commencer un petit exercice sympa : nous sommes face à face à une certaine distance et le partenaire, l’air de rien nous fonce dessus en marche rapide. Au dernier moment nous devons l’esquiver en déplaçant de façon perpendiculaire et vers l’arrière un pied sans oublier de ramener l’autre sinon il y a collision !
    Véronique, absorbée par son portable qui fonce tout droit sans la voir sur Sabine qui l’esquive avec naturel en a été une belle illustration.
    Nous finissons par l’enchaînement des mouvements revus au début de la séance : poussée des deux mains aux épaules, aux coudes, les cercles horizontaux et tuishou libre si affinité. Et c’est là que nous voyons l’utilisation des deux planches : Sabine et Véronique en tuishou libre chacune sur une planche. C’est le clou du spectacle. Qui a fait descendre la première l’autre de sa planche ?

    en réponse à : TUISHOU #724
    Mai
    Participant

    Mardi 15 octobre
    Cette séance s’inscrit dans la continuité de celle du 8 octobre et c’est tant mieux car d’une part, une semaine est passée et notre mémoire corporelle en a profité pour « travailler » pendant que l’on faisait autre chose et d’autre part elle s’est consolidée en refaisant les exercices pas à pas sous le regard vigilant de Sabine.
    A deux (toujours en changeant régulièrement de partenaire, partenaires qui n’arrêtent pas d’arriver tout au long de cette heure et c’est très bien) :
    – un pied en avant et c’est parti pour absorber en peng (je l’ai bien écrit ?) alors que notre partenaire est en an ; le bras passe sous l’autre (style la fermeture apparente) et les deux mains repoussent l’avant-bras du partenaire en peng qui absorbe etc.
    – puis on amorce le déplacement d’abord en ramenant le pied arrière vers l’avant ou l’inverse suivant que l’on pousse ou que l’on absorbe. NB Les déplacements comme mardi dernier : en reculant « comme reculer devant le singe » ou « comme le serpent » nous dit Sabine (première fois que je l’entends mais effectivement, on visualise bien le mouvement ondulant) ; pour avancer, le bassin tourne légèrement vers la jambe avant et le pied vers l’extérieur avant que le corps bascule vers la jambe avant puis le pied arrière se déplace vers l’avant en passant à coté de l’autre pied etc…
    – Puis quand c’est au point, enfin, à peu près, on réalise un déplacement, arrêt puis un autre déplacement etc … bien sûr avec les bras qui font leur « devoir »
    – Puis déplacement continu en avant puis en arrière. Seul le mur nous arrête !
    – Petit intermède avec le bâton genre manche à balai comme longueur. J’ai été présomptueuse en prenant par erreur un bâton deux fois plus long ! Pour bien sentir le déplacement de l’autre et être en harmonie, nous avons placé l’extrémité du bâton un peu en dessous du nombril, là où c’est censé être le plus confortable ou suivant le point de vue, le moins inconfortable, mais pas d’inquiétude, c’est tout à fait supportable. Sauf que quand je recule, ça va car le partenaire me pousse mais quand c’est à moi d’avancer, j’ai l’impression qu’il ne va jamais reculer et … je « force » !!! ou je pars un peu en arrière à la limite de la perte d’équilibre, au choix. Bon ce n’est pas avec tout le monde. Question gabarit ou ancienneté de tai chi.
    – Et nous terminons, si je n’ai rien oublié d’autre par un peu de tuishou libre. Charlie est alors mon partenaire. Difficile de ne pas se raidir et ne pas s’agripper (il me semble que c’est plutôt moi) mais nous faisons attention et repartons régulièrement à zéro. Et ce n’est pas que lui qui « gagne » !

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