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RémiMaître des clés
Mardi 8 octobre. La jambe gauche est yang, d’où l’on peut vraisemblablement déduire que la droite est yin. Et c’est pour cette raison-là, la jambe gauche yang, que l’on ouvre les enchaînements en déplaçant d’abord cette jambe-là.
Nous faisons quelques déplacements, lentement, vers l’avant, vers l’arrière. Nous en faisons souvent en ce moment. Nous faisons également quelques poussées, à l’instar des cours précédents.
Nous faisons le premier duan, sans guide, mais Sabine indique aux quatre coins qu’ils serviront de repères. Je suis un des coins – attention à la coquille. Nous prenons nos distances à partir de l’envergure de nos bras. Nous commençons. Et ça commence plutôt bien, nous sommes ensemble, enfin, il me semble, car je suis dans mon coin, et, à ce moment-là de l’enchaînement, je ne vois pas grand-monde. Ce qui est sûr, c’est que ça se dégrade au bout d’un certain temps, et nous ne sommes alors plus vraiment dans la même temporalité. Nous ne sommes pas comme ces poissons, dans leur banc, qui réagissent et s’adaptent en une fraction de seconde aux déplacements de leurs voisins, ce qui donne l’impression que le banc est alors un seul et même organisme qui ondule en se déplaçant. Nous n’en sommes pas tout à fait là… mais ce n’est pas très grave. Nous nous débrouillons tout de même, me semble-t-il, pour terminer ensemble. Pendant ce temps-là, les nouveaux travaillent de leur côté sous la direction de Sabine.
Un peu plus tard, nous travaillons le mouvement « Séparer la crinière du cheval (sauvage ?) ».
Au cours de la dernière demi-heure, nous travaillons la deuxième partie du 3ème duan, notamment les mouvements qui se trouvent dans le 2ème, mais qui sont inversés dans le 3ème. Nous travaillons à deux, en miroir, et c’est souvent assez drôle (et désespérant aussi).RémiMaître des clésJeudi 3 octobre. Nous faisons d’abord quelques exercices de base habituels. Puis nous nous déplaçons, portant attention à nos déplacements, le basculement du poids d’une jambe à l’autre, à la disponibilité du pied qui n’est pas le pied d’appui.
Sabine nous apporte quelques indications et explications au sujet du parer et de la poussée (le peng et le an, me semble-t-il, en espérant ne pas écrire une bêtise). Si j’ai à peu près compris, il s’agit de deux modalités d’un même mouvement. Nous sommes également invités à constater que sans appui, nos pieds au sol en l’occurrence, nous ne pourrions effectuer les mouvements. Nous faisons ensuite quelques exercices à deux pour mettre en application les explications apportées. D’abord, les deux partenaires sont en position de parer, poignet contre poignet, et font en sorte de prendre de l’expansion, comme deux ballons qui gonfleraient. Vu de l’extérieur, eh bien, on ne voit rien, il ne se passe rien. Il faut donc se mettre en situation pour essayer de rendre un peu plus tangible l’exercice. Je ne suis pas certain que nous ayons tous « réussi ». L’exercice est en tout cas intéressant. Je ne me souviens pas avoir déjà fait un tel exercice où, vu de l’extérieur, il ne se passe rien en apparence (et peut-être vu de l’intérieur également pour un certain nombre d’entre nous…).
Nouvel exercice à deux, toujours en position de parer et poignet contre poignet. Cette fois-ci nous allons prendre appui sur notre partenaire, ce qui va permettre aux deux personnes de lever la jambe avant, celle qui est disponible. Le point de contact, au niveau des poignets, est le point d’équilibre. Pour que ça fonctionne, il faut naturellement que les deux poussées soient équivalentes, d’où la nécessité d’être à l’écoute de son partenaire.
Ensuite, autre exercice, que nous avons déjà fait mardi dernier. Paumes contre paumes, nous poussons notre partenaire puis absorbons sa propre poussée. D’abord les pieds parallèles, puis avec un pied devant, un pied derrière.
Je trouve tous ces exercices très intéressants. L’intention n’est manifestement pas de travailler un aspect martial ou de confrontation, mais, au contraire, de faire une sorte de travail à deux où l’énergie circule entre les partenaires.
Nous effectuons le premier duan, puis nous travaillons ensuite l’application (une des applications ?) de l’ouverture des deuxième et troisième duans, « Enfourcher le tigre ». À deux, l’un des partenaires tient les poignets du second, qui effectue le mouvement, tel qu’on le fait dans l’enchaînement.
Dernière demi-heure : neigong. Assis, portant attention à notre respiration, au dantian principal, puis au dantian supérieur, « la cavité ancestrale », « la passe mystérieuse », lieu de l’intention lorsque celle-ci n’est pas portée à un autre endroit du corps, lieu de l’éveil. Nous y portons notre attention quelques minutes, les yeux mi-clos si possible, afin de laisser entrer un peu de la lumière de l’extérieur.RémiMaître des clésJeudi 26 septembre. Nous sommes environ une vingtaine de pratiquants. Nous faisons quelques exercices de base pour commencer, comme à chaque cours.
Un exercice que nous faisons de temps en temps, pas très souvent, qui est d’ailleurs sur le DVD des treize postures, où nous portons notre poids alternativement sur notre jambe gauche puis notre jambe droite. L’exercice évolue au fil de sa réalisation, nous tournons, à droite, à gauche, levons les bras, les baissons, levons une jambe, restons en équilibre quelques instants.
Nous avons fait également quelques déplacements, portant attention au transfert du poids d’une jambe à l’autre, ainsi qu’au mouvement du bassin dans la direction où nous allons qui libère alors la jambe arrière. Nous avons ensuite fait ces déplacements à deux, le bras en protection, changeant de bras avec le déplacement.
Un autre exercice, que nous avons déjà fait depuis la rentrée, a consisté à porter les bras en avant, comme faisant une offrande, puis à ensuite les ramener, les paumes des mains vers le haut, y associant la respiration et la flexion des jambes (description qui n’a pas grand-chose de tangible si on n’a pas fait l’exercice…).
Nous avons ensuite fait le premier duan, un peu lentement…
Au cours de la dernière demi-heure, nous avons effectué la fin du deuxième duan, à partir de la première série de nuages. Puis nous avons travaillé une application martiale, le mouvement « avancer, cycle yin yang de coups de pieds », qui se situe presque à la fin de l’enchaînement, après avoir « tourné puis terrassé le tigre à droite ». La main gauche bloque le coude droit de l’adversaire, la main droite tient son poignet droit. Légère rotation de la main droite vers l’intérieur, on tire légèrement, et on pousse dans l’axe du bras vers l’épaule. Puis on avance : coup de pied à gauche, coup de pied à droite. Ensuite, on balaye du bras droit, sous la main gauche qui maintient et soulève le bras droit de l’adversaire. On tend sa jambe arrière. On repousse l’adversaire.RémiMaître des clésJeudi 19 septembre. Nous avons travaillé le déplacement, lentement, le changement d’appui, le bassin qui tourne un peu vers la jambe avant au moment du transfert de l’appui, libérant ainsi la jambe arrière, qui vient alors se poser devant. Le poids pour un moment dans la jambe arrière, la jambe avant est disponible. Le pied avant se tourne légèrement, le bassin tourne, l’appui se déplace. Nous l’avons fait en marchant vers l’avant, en allant en arrière, seuls, puis à deux, comme nous l’avions fait mardi, les bras en « Yin et Yang ».
Nous avons aussi travaillé la verticalité. Il ne s’agit visiblement pas de la verticalité du « tiens-toi droit » qu’on a tous certainement entendue au moins une fois dans notre existence, et qui vise, elle, principalement le dos et les épaules. Non, la verticalité que nous avons explorée, qui n’est pas une entière nouveauté pour les non-débutants, se concrétise par une ligne verticale qui passe par le Baï hui, au sommet du crâne, qui nous relie au ciel et auquel nous pouvons prêter attention. Lorsque nous sommes debout, en appui sur la jambe arrière, la jambe avant simplement posée devant, cette ligne verticale passe quelques centimètres devant notre jambe arrière. Il faut essayer de conserver cette verticalité lors des déplacements.
Nous avons bien évidemment fait quelques exercices de base (mais pas de travail au sol), et notamment cet exercice consistant à ouvrir puis fermer les bras devant soi, comme si nous faisions respirer l’espace devant nous, exercice qui, pour ma part, m’a tout de suite beaucoup plu lorsque nous l’avons effectué mardi dernier.
Au cours de la dernière demi-heure, nous nous sommes séparés en deux groupes, chacun des groupes travaillant une application martiale du 2ème duan.RémiMaître des clésMardi 17 septembre. À partir de cette semaine, nous accueillons de nouveaux pratiquants.
Le cours est dense et d’une très grande richesse, et en faire ici une synthèse exhaustive va être un peu difficile… Comme chaque début d’année, Sabine nous propose de nouvelles choses, de nouveaux exercices, de nouvelles façons d’aborder des notions qui, elles, ne sont sans doute pas nouvelles pour les non-débutants. L’arrivée de nouvelles personnes est l’occasion d’approfondir des notions de base, c’est chaque fois fructueux, et apporte de nouveaux éclairages sur des aspects que l’on pouvait penser assez bien acquis.
L’idée directrice du cours, je crois que Sabine l’a dit assez explicitement, était de nous faire prendre conscience de l’espace qui nous entourait, de notre « espace de protection », espace qui nous protège, mais peut-être aussi espace à protéger ; un espace qui serait une sorte de sphère autour de chacun de nous. Peut-être était-ce la même idée ou une idée approchante qui a guidé la réalisation, jeudi dernier, du premier duan en nous positionnant de telle façon que nous soyons séparés de juste l’espace nécessaire ou à peine plus.
Ce mardi, nous avons effectué un exercice que je ne me souviens pas avoir déjà fait ; les bras devant nous, faisant comme une sorte de cercle ; nous ouvrons les bras puis les ramenons devant nous, au rythme de la respiration, comme si nous faisions respirer l’espace devant nous. Un peu plus tard, nous le referons en amenant nos bras jusque derrière nous.
Nous avons fait un autre exercice dans lequel nous tenions entre nos mains un ballon imaginaire, que nous déplacions de gauche à droite, tournant nos mains autour de ce ballon, mais également en tournant de gauche à droite.
Nous avons fait un peu de travail au sol, à sentir nos ischions, à rouler dessus…
Puis nous avons fait du travail à deux. À tour de rôle, chacune des deux personnes observe et apprécie la posture d’enracinement et la verticalité chez son partenaire. J’ai pour ma part travaillé avec Mai, et j’ai été très étonné de constater qu’une infime modification de la verticalité, faite à la suite d’une de ses remarques, avait des conséquences au niveau des plantes de pieds… Ce ne serait peut-être pas illogique, quand on y pense, que la verticalité prenne sa source dans la plante des pieds. Voilà une question pour le professeur…
Suite du travail à deux, en position de parer cette fois-ci. On pare d’une main, le bras en arc de cercle, et, de l’autre main, on tient le coude de son/sa partenaire. À la suite d’une remarque de Sabine, je comprends qu’ainsi positionnés, les bras, vus d’en haut, formeraient le symbole Yin – Yang. On avance ainsi à deux, poussant le partenaire en allant vers l’avant, mais également en l’aspirant quand on marche en arrière. Même chose ensuite, mais cette fois-ci avec un ballon imaginaire entre nous afin de matérialiser nos espaces personnels respectifs.
Un ou deux exercices ont disparu de ma mémoire… Puis, tandis que Sabine commence son enseignement auprès des nouveaux pratiquants, la plupart d’entre nous, une bonne vingtaine, effectuons le deuxième duan sous la houlette de Michel.
Nous consacrons ensuite quelques courtes minutes à l’application martiale déjà vue lors des deux cours précédents.
Durant la dernière demi-heure : le début du troisième duan. Puis, de nouveau à deux, Sabine nous propose d’observer, à tour de rôle, la réalisation du « saisir la queue du moineau » de notre partenaire.
Les dernières minutes ont été consacrées au mouvement « séparer la crinière du cheval ». Je crois que c’est autour de ce mouvement que Sabine nous a proposé de « sculpter » l’espace (je ne suis plus sûr du verbe, mais c’était l’idée). J’avais déjà entendu une danseuse de flamenco dire cela. Considérer et appréhender l’espace dans lequel nous nous trouvons comme une matière n’est pas chose aisée, c’est assez contre-intuitif… L’espace comme une matière… À méditer peut-être…RémiMaître des clésJeudi 12 septembre. Toujours la semaine de la reprise pour les non-débutants. Nous sommes ce jeudi une petite quinzaine de participants. Il fait toujours aussi chaud dans la salle… Sabine nous fait faire quelques exercices de base, puis un peu de travail au sol. Elle nous invite à en faire aussi chez nous. Ce serait sans doute utile pour plusieurs d’entre nous… Ensuite, nous effectuons le premier duan, normalement, si l’on peut dire ainsi. Ensuite, Sabine nous demande de l’effectuer, d’une part, en changeant notre orientation, mais, surtout, d’autre part, en essayant de ne mettre que l’espace nécessaire ou un peu plus entre nous. Ça nous prend quelques minutes pour y parvenir. Bien alignés, nous effectuons de nouveau le premier duan. C’est assez harmonieux et agréable à regarder. Puis, ensuite, une troisième fois le premier duan, mais cette fois-ci en partant de cardinales différentes. Le résultat a visiblement été un peu moins harmonieux que précédemment. Je pense que si nous avions inclus les diagonales dans nos positions de départ, le résultat aurait été assez peu réussi…
Après cela, nous avons étudié et réalisé à deux l’application des mouvements de fin d’enchaînement : cueillir, avancer, tordre, avancer, bloquer, coup de poing, fermeture apparente.
Au cours de la dernière demi-heure, nous avons effectué le deuxième duan. Ensuite, nous avons de nouveau étudié l’application martiale que nous avions vue mardi.RémiMaître des clésDimanche 25 aout. Le temps était propice à la pratique en extérieur, mardi soir dernier. Il faisait à peine frais, c’était assez agréable. Il y avait peu de personnes dans le parc, ce soir-là, comme dans les rues parisiennes cette semaine-là, et comme la semaine précédente. Ça devrait bientôt changer…
J’ai commencé à pratiquer seul, puis j’ai été rejoint par Géraldine. Nous avons fait le premier puis le deuxième duan.
J’essaye chaque jour d’effectuer au moins le premier duan. Plutôt le matin, en général. Un matin de cette semaine, alors que je n’avais plus vraiment devant moi les dix minutes nécessaires, mais où je n’avais pas non plus envie de le remettre au soir, j’ai réalisé le premier duan plus rapidement. Nettement plus rapidement, sans doute en moins de cinq minutes. Une rapidité qui serait toute relative pour un regard extérieur, très probablement…
C’est quelque chose que j’avais déjà expérimenté il y a quelque temps, j’en avais d’ailleurs dit quelques mots dans un message. J’avais alors été particulièrement étonné, et très agréablement surpris, par l’articulation de la lenteur et de la rapidité, et j’avais eu l’impression tangible qu’elles cohabitaient au lieu de s’annuler l’une l’autre. Lenteur de la rapidité, rapidité de la lenteur…
En effectuant plus vite le premier duan, cette semaine, je n’ai pas cherché à caler ma respiration sur les mouvements, je l’ai laissé se faire normalement. Je me suis entièrement concentré sur la réalisation de l’enchaînement. Et ce qui m’a surpris cette fois-ci, c’est la grande fluidité apportée par la rapidité. Les gestes se sont succédés avec beaucoup de souplesse et de douceur, sans « à-coups » et sans cette impression de « séquences ». En y repensant ensuite, puis en le refaisant le soir même, j’ai eu l’impression que le premier duan n’était plus alors une succession de gestes, mais un seul geste, depuis l’ouverture, jusqu’à la fermeture. L’image qui m’est venue, et que je conserve depuis, est celle de l’eau d’une rivière, qui s’écoule en contournant les obstacles, avec fluidité, souplesse, assurance, en un seul mouvement…
J’ai renouvelé l’expérience plusieurs fois depuis, toujours avec le même plaisir. Je me suis alors demandé s’il ne serait pas envisageable de conserver cette fluidité en reprenant un rythme plus lent. C’est sans doute possible, peut-être souhaitable. J’ai essayé, mais le résultat a été mitigé. J’ai aussi tenté l’expérience avec le deuxième duan, mais le faire en un seul mouvement a été plus ardu, d’autant que le terrain était un brin accidenté, et donc peu favorable à la fluidité. Je recommencerai une prochaine fois pour voir ce qu’il m’est possible de faire.
Et quant au troisième duan, que je tente d’apprendre grâce au DVD, je pense l’avoir mémorisé, au moins en pensées, jusqu’à la troisième série de nuages. En pratique, je me heurte pour l’instant à deux gestes à la redoutable apparente simplicité : « le faisan doré se tient sur une patte », et « séparer les mains ». Pour faire le troisième duan en un seul mouvement, telle l’eau de la rivière…, je crois qu’il me faudra encore beaucoup de patience et d’entraînements…RémiMaître des clésMercredi 14 août. Personne n’est venu à la pratique d’été ce mardi. Le temps était à la pluie, mais moins que ne l’avait indiqué la météo. Pratiquer aurait donc été possible. J’ai attendu une vingtaine de minutes. Je n’avais pas l’allant pour pratiquer seul, bien que le parc soit très peu fréquenté à ce moment-là et que les pelouses soient visiblement adaptées à la pratique, alors je suis reparti.
Depuis quelque temps, je m’intéresse au troisième duan, ce qui est sans doute logique lorsqu’on connaît à peu près correctement les deux premiers. J’avais commencé à l’apprendre, il y a deux ou trois ans, mais j’avais assez rapidement abandonné, alors que j’étais devenu beaucoup moins assidu aux cours. L’envie d’apprendre le troisième duan avait disparu. Mais je ne suis d’ailleurs pas certain d’avoir jamais eu envie de l’apprendre. Le premier et le deuxième me suffisaient. Mon impression, je le crois assez sûrement, est que l’apprentissage des enchaînements, le temps de l’apprentissage, est moins fructueux que le perfectionnement et la répétition, moins fructueux même que les exercices de base et le travail au sol (même si, pour ma part, le travail au sol est davantage une épreuve qu’un plaisir). Pour le dire autrement, j’ai l’impression que l’essentiel m’échappe, et que, par conséquent, le temps de l’apprentissage d’un nouvel enchaînement, le plus long qui plus est, ne ferait que me tenir éloigné de l’essentiel (dont je n’ai tout de même pas grande idée et qui n’est peut-être qu’une chimère). Cette impression faisait que je n’avais pas envie de me lancer dans cet apprentissage. Et puis, il y a quelques jours, j’ai visionné le DVD du 3ème duan. J’ai eu l’impression qu’il n’était pas inaccessible, que peut-être je pouvais essayer de l’apprendre. Alors je me suis lancé. J’ai commencé. Je ne sais pas où ça me mènera. Je verrai bien. Je le fais d’une manière très différente de la façon dont j’ai abordé l’apprentissage des autres enchaînements. Je me soucie juste de la mémorisation des mouvements. Rien que ça. Je verrai la respiration et le perfectionnement plus tard. Il y a bien sûr quelques mouvements qui m’étaient inconnus jusqu’à présent, qui peuvent alors être autant d’obstacles, mais beaucoup aussi que j’avais déjà vus. J’en suis à la deuxième série de nuages… Tout n’est pas parfait, je m’en rends parfaitement compte. Mais je vais essayer de suivre mon idée, mémoriser rapidement une très grande partie de l’enchaînement, tout l’enchaînement si c’est possible, afin de me consacrer ensuite au perfectionnement. Je ne sais pas si ça me rapprochera de l’essentiel…RémiMaître des clésMercredi 7 août. Il y a eu de nombreuses averses sur Paris, hier après-midi, et c’est très certainement pour cette raison qu’il y avait très peu de monde dans le parc André Citroën en fin de journée, même s’il ne pleuvait plus à ce moment-là. L’air était agréablement frais et portait les odeurs du jardin que la pluie avait réveillées.
Nous étions deux pour la pratique d’été, pas très nombreux non plus, donc. Nous avons pratiqué une petite heure. D’abord quelques exercices de bases, puis nous avons réalisé les treize postures et deux fois le premier duan. Il y a quelques années, pas très longtemps en arrière, nous pouvions être une bonne dizaine de personnes, pour la pratique d’été, au moins certaines fois. Quelque chose a changé, à l’évidence, qui n’a peut-être rien à voir avec le cours ou l’association d’ailleurs.RémiMaître des clésLundi 29 juillet. La canicule a fait son œuvre. Je ne suis sans doute pas le seul à en être sorti exténué. Hier, dimanche, je me suis mis en chemin pour aller pratiquer un peu, mais les douleurs étaient trop grandes, j’avais les muscles endoloris, courbaturés, j’avais du mal à marcher, alors j’ai fait demi-tour.
Ça allait un peu mieux ce soir, ce lundi, alors je suis allé dans le square au platane. J’ai fait quelques exercices de base, puis les treize postures. Cet enchaînement demande trop de place, avec ses quatre cardinales, ses quatre diagonales, pour que je puisse le faire chez moi. Il faudrait une place de l’Étoile, et ça ne rentrerait pas, même en miniature. Et, de toute façon, je ne suis pas un arc de Triomphe…
Ce n’est pas un enchaînement que j’apprécie beaucoup, les treize postures, et je ne sais pas bien pourquoi. Peut-être parce que j’ai l’impression de n’aller nulle part en le faisant, alors que les premier et deuxième duans me donnent le sentiment d’arpenter un chemin, avec un point de départ où ils commencent et un point d’arrivée où ils s’achèvent. Avec les treize postures, et pour filer la métaphore de la place de l’Étoile, c’est un peu comme si on faisait successivement quelques pas dans chaque avenue, puis qu’on revenait en arrière. Et au final, on se retrouve au même endroit… Je ne remets évidemment pas en question les vertus pédagogiques de cet enchaînement, je ne serais de toute façon pas qualifié pour le faire, je dis simplement que je m’y ennuie un peu. Mais il paraît que l’ennui, aussi, a des vertus…
Demain, c’est mardi. Y aura-t-il quelques pratiquants à l’endroit et à l’heure convenus ? Nous verrons demain… -
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